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0271 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 271 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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K'ANG HI (1662-1722)   269

mandement de son gendre Hou Kouo-TCHOU et de son neveu Wou TCHE-MAO, et pénétra au Kouei Tcheou, au Se Tch'ouan et au Hou Kouang, qui se déclarèrent immédiatement en sa faveur (1674) ; ce rapide soulèvement semble indiquer combien précaire était encore la puissance des Tartares. Vainement les Mandchoux essayèrent-ils d'employer le D alaï Lama "comme médiateur auprès de Wou, qui déclina son intervention, n'étant pas un rebelle, déclarait-il, mais un prétendant à la succession des Ming. Pendant ce temps, le fils de Wou ourdissait à la Cour un complot pour s'emparer de l'Empire et renverser la dynastie mandchoue, mais, trahi par l'un des conjurés; il fut arrêté et mis à mort avec quelques-uns de ses partisans (1673) .

A la nouvelle.de la révolte de Wou, l'empereur s'appliqua à arrêter les progrès de cet ennemi redoutable, mais les princes de Kouang Toung, de Fou Kien et de T'ai Wan prirent le parti du rebelle, tandis que dans le nord le prince mongol SATCHAR menaçait la capitale. Les rebelles du sud et ceux du nord tentaient de se joindre par la vallée de la Wei. Mais avec la plus grande décision, K'ang Hi fit marcher les troupes du Leao Toung contre ce dernier qui fut fait prisonnier; cette victoire rétablit l'ordre dans le nord.

Heureusement pour les Tartares que pour des questions de préséance, la zizanie se glissa parmi les confédérés. TCHENG KING-MAI, prince de T'ai Wan, écrasa la flotté du' prince du Fou Kien ; ce dernier ne voulant pas entendre les paroles de conciliation de son adversaire ne réussit qu'à se faire battre deux fois encore par lui. Chang K'o-hi, prince du Kouang Toung, qui n'avait pu obtenir de Wou Sankouei des avantages spéciaux, chercha à rentrer en grâce auprès des Mandchoux, mais ceux-ci envoyèrent dans le sud leurs armées libérées par la défaite des Mongols ; les deux princes, incapables de résister, conservèrent leur titre, mais non le pouvoir, car ils furent placés sous la surveillance de généraux commandant les troupes à Fou Tcheou, à ,Kouei Lin et à Canton. Les troupes mandchoues, maîtresses du Fou Kien, du Kouang Toung . et du Kouang Si, marchèrent contre Wou San-kouei qui se retira au Se