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0376 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 376 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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374   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

A 1743,141 1/4 %; de 1743 à 1756, 116 2/3 %; en 1764, 85 %

en 1765, 82 1/2 %; en 1766, 71 1/2 %; en 1767, 68 %; en

1763, 67 2/3 %. Avant qu'il y eût un comptoir sédentaire

à Canton, chaque expédition de la Compagnie conduisait

en Chine et ramenait en France les subrécargues et autres employés nécessaires. Ainsi «le 15 mars 1724, M. DE LA BRETESCHE, chef du Comptoir de Canton, étant rentré en France, il fut décidé que DUPLEIX s'embarquerait sur le

Saint-Joseph en qualité de marchand ou subrécargue pour

être chargé de la vente et achat des marchandises en Chine.

Il s'embarqua dans la seconde quinzaine d'avril et revint

par le même navire le 2 mars 1725, s'étant parfaitement

acquitté de sa mission ; il reprit aussitôt sa place de con-

seiller 1. »

De Guignes 2 nous apprend que : « Les Français j ouis-

saient seuls anciennement du privilège d'avoir un comptoir

fixe à Canton ; mais ayant été un temps considérable sans

paraître dans cette ville, les Chinois, à leur retour, ne leur permirent plus d'y rester comme par le passé. M. DUVELAËR

obtint cependant, en 1728, la permission de demeurer à

Canton, mais en 1731, il fut forcé d'en sortir, en y laissant

néanmoins son frère pour attendre un navire dont l'arrivée

avait éprouvé des retards.

« En 1745, les Français obtinrent le droit de s'établir sur

l'île de Wampou, en payant cent taels [750 liv.] par chaque

vaisseau. La guerre ayant souvent interrompu le com-

merce des Français, et leurs bâtiments n'ayant pas paru

à Wampou, les Chinois n'ont pas exigé à leur retour de plus

forte somme que celle de cent taels, de plus ils n'ont jamais

voulu permettre qu'aucune autre nation s'établit à leur

place; et c'est en vain que les Anglais ont fait des tentatives

pour y parvenir.

« Le commerce français à la Chine ne nécessite que deux

ou trois bâtimens de sept à huit cents tonneaux chacun.

Un plus grand nombre rapporterait plus que la France

ne consomme, et au delà de ses débouchés. Ce commerce

i . Revue historique de l'Inde française, I, 1916-1917, p. 83. 2. Voyages à Peking. Paris, 18o8, pp. 212-214.

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