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0418 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 418 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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416   HISTOIRE GÉNÉRALE •DE LA CHINE

envoyée on Chine par les Anglais ; il rappelle que lors de la mission de Macartney les envoyés, « en accomplissant les salutations, s'étaient agenouillés et prosternés absolument selon les règles ». Et il ajoute :

« Comment admettre, cette fois, que l'on changeât cette manière de faire? Tes envoyés ont dit verbalement à mes hauts dignitaires que, lorsque le moment serait venu, ils se soumettraient aux agenouillements et aux prosternements, sans que des manquements aux rites pussent se produire. Mes hauts dignitaires ont consigné le fait dans un rapport au trône. Je rendis alors un décret aux termes duquel tes envoyés devaient être admis en ma présence le septième jour de la septième lune (le 29 août 1816) . Le 8, un banquet et des cadeaux (chan) devaient leur être donnés de ma part, dans la salle Tcheng-ta-Kouang-ming et ils devaient, en outre, recevoir des vivres dans le jardin T'ong-lo-yuan. Le 9, ils devaient prendre congé de moi ét je leur aurais, ce même jour, accordé la faveur de visiter la résidence impériale de Wan-cheou-chan. Le 11, ils devaient recevoir des dons à la porte T'ai-ho-men, puis se rendre au Ministère des_ Rites pour y prendre part à un festin. Le 13, ils seraient partis. Les salutations à faire, les dates fixées et les formes du cérémonial furent intégralement portées par mes hauts fonctionnaires à la connaissance de tes ministres envoyés.

» Le 7, jour fixé pour me contempler en audience, tes envoyés étaient déjà parvenus aux portes du palais et j'allais prendre plaçe dans la salle du trône, lorsque ton premier envoyé déclara qu'une maladie soudaine ne lui permettait ni de remuer ni de marcher. Je considérai qu'il était possible que le premier envoyé eût été pris d'un mal subit, aussi prescrivis-je de ne faire entrer en ma présence que les seconds envoyés. Cependant, les deux seconds envoyés déclarèrent aussi qu'ils étaient souffrants, L'impolitesse fut donc sans égale. Je ne les réprimandai pas sévèrement et les fis partir, le jour même pour retourner dans leur pays. Tes envoyés n'ayant pas paru en ma présence, il n'y avait pas lieu non plus que ton placet me fût remis et il a été remporté par tes envoyés. Cependant, ayant présent à la pensée