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0386 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 386 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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384   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

des Anglais. On lit dans les notes mêmes qui accompagnent le récit de l'ambassade « qu'on trouva une difficulté presque insurmontable à faire concevoir aux Chinois qu'il puisse exister un empire gouverné autrement que par un seul homme. Aussi voit-on que, malgré toutes les peines prises à cet égard, ils disent : le roi de Hollande », au lieu de stadhouder dont ils ne comprenaient ni le nom ni la fonction. Titsingh quittait Pe King le 15 février et redescendait à Canton par Hang Tcheou et Nan Tch'ang, après un inutile voyage.

Un missionnaire, probablement le P. de Grammont, écrivait : « Si cette ambassade n'a pas mieux réussi, en voici les raisons : 10 Son Excellence n'aurait pas dû venir ici dans le temps de la première lune; par là elle aurait évité d'être confondue avec les envoyés des autres États et aurait attiré toute l'attention du Gouvernement ; 20 on n'aurait pas dû amener ces interprètes chinois, qui ne pouvaient rendre aucun service, parce qu'ils sont toujours timides devant les mandarins, et qui ont avili ces messieurs par bien des propos indiscrets sur les affaires de Canton ; ce sont eux qui ont été cause de cette captivité où on les a tenus ; 30 le mandarin qui a été chargé de cette ambassade était un orgueilleux, un ennemi des Européens, sans humanité, sans politesse, lequel peu de jours après le départ de ces messieurs a été cassé de son emploi. Malgré le peu de succès de cette ambassade, il est certain que messieurs les Hollandais ont laissé ici la meilleure réputation, et que même après leur départ, l'empereur lui-même a fait plusieurs fois l'éloge de leur modestie, de leur modération et de leur politesse. Au reste l'unique objet de cette Embassade était de venir à Pe King faire la cour à l'empereur et lui offrir des présents ; elle n'avait ni plaintes à faire ni grâces à demander I. »

L'Autriche montra son activité avec la Compagnie d'Ostende incorporée le 17 décembre 1722 ; cette nouvelle Compagnie équipa 3 navires en 1724; autant en 1725; 4 en 1726; 6 en 1727, les uns pour le Bengale, les autres pour la Chine. Devant l'hostilité des puissances maritimes, l'Em-

, •   i. Henri CORDIER, Mélanges orientayx, I, p. 209.

L'Empire.