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0391 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 391 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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K'IEN LOUNG (1736-1796)   389

d'arrivée à Gothembourg, où aura lieu la vente de la cargaison de retour. Des projets furent établis pour faire le commerce de Canton, et le premier navire dont on fit choix dans ce but, en 1731, fut le Frédéric-roi-de-Suède. Ce navire, à son retour de Chine (1733), fit la dure expérience d'un début dans le commerce lointain ; des bâtiments hollandais le saisirent, dans le détroit de la Sonde, sur la foi de rapports faux ou exagérés des subrécargues néerlandais de Chine Set le conduisirent à Batavia ; mais à la suite de l'examen de la charte royale suédoise, les Hollandais reconnurent qu'ils n'avaient aucun droit de saisir le navire, le relâchèrent avec force excuses, lui fournirent les vivres nécessaires gratis, le firent accompagner par un de leurs propres vaisseaux et trois délégués, en sorte que cette première aventure se termina plus heureusement qu'on n'aurait pu l'espérer.

La seconde expédition suédoise devait être moins heureuse, quoiqu'elle eût été préparée avec le plus grand soin ; le navire désigné était la Reine Ulrique-Eleonore, capitaine Peter VON UTFALL destiné pour Porto Novô, sur ]a côte de Coromandel, qui arriva dans ce port le ter septembre 1733, après avoir quitté Gothembourg le 9 février.

Nous avons raconté ailleurs 1 les ennuis que lui suscitèrent George Morton PITT, gouverneur de Madras, et LENOIR, gouverneur de Pondichéry. Le navire suédois était de retour à Gothembourg le 4 février 1735, ayant à grand peine échappé à ses ennemis . La Société, dit Raynal, expédia « durant la durée de son octroi, vingt-cinq navires: trois pour le Bengale et vingt-deux pour la Chine ;_un de ces vaisseaux fit naufrage avec sa cargaison entière, et trois périrent sans chargement. Malgré ces malheurs; les intéressés retirèrent, outre leur capital, 817 y, pour cent, ce qui montoit, année commune, à 54 y., pour cent : b'énéfice infiniment considérable, quoique sur ce produit, chacun des actionnaires dût faire & payer lui-même ses assurances ».

Quelques-uns des agents de la Compagnie de Suède au

XVIII

e siècle, comme Pehr OssECK, Olaf TOREE, aumônier,

I. Henri CORDIER, Les Débuts de la Compagnie royale de Suède en Extrême-Orient au xvllIe siècle. Paris, 1889, in-8.