国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0310 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 310 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000288
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

` 308   HISTOIRE GÉNÉRALE . DE LA CHINE

nants et riches; par un. traité du 4 janvier 1698, homologué par Arrêt du Conseil du 22 du même mois, il était accordé à la nouvelle `Compagnie JOURDAN, DECOULANGE & Cie la permission de faire un voyage dans les ports de Canton et de Ning Po, à l'exclusion de la Compagnie des Indes

Orientales I.   -

La Compagnie expédiait son premier navire l'Amphitrite, commandé par le chevalier DE LA ROQUE, qui quitta La Rochelle pour Canton, par le Cap de Bonne-Espérance, le 6 mars 1698, avec neuf missionnaires jésuites et le peintre italien GHIRARDINI ; il revint en France avec une riche cargaison le 3 août 170o, étant resté en Chine du 5 octobre 1699 au 26 janvier 1700.

Encouragée par ce succès, la Compagnie Jourdan, Decoulange & Cie, signa le 23 octobre 1700 un second traité en treize articles, homologué au Conseil le 9 novembre ; 1es sieurs Jourdan & Cie feront le Commerce de la Chine pendant le tems que doit durer encore le Privilège de la Compagnie des Indes Orientales dans les ports de Canton et de Ning Po seulement ; la Compagnie des Indes n'enverra directement de France aucun Vaisseau à 'la Chine, ni de la Chine en France, mais seulement des Indes à la Chine, où elle ne portera aucunes marchandises de manufacture de France, à la réserve de coraux que les sieurs Jourdan & Cie ne pourront point porter - aux deux ports ; ils ne pourront apporter de la Chine en France pour y être vendues aucunes sortes de toiles ni de bazins, ni de cangues, ni étoffes de soie ou mêlée de coton, or ou argent ou autres matières, ni brodées de fil et soie ; leurs vaisseaux ne pouvaient toucher au Cap de Bonne-Espérance, aux îles de Sainte-Hélène, Ascension, Magelles, Mayottes, Anjouan ou Madagascar, que pour y prendre des rafraîchissements, mais ils ne pouvaient faire aucune escale aux Indes ; les sieurs Jourdan & Cie pouvaient' sur la porte de leur Bureau établi à Paris mettre par inscription Compagnie Royale de Chine.

1. Cl. MADROLLE, Les Premiers voyages français à la Chine. La Compagnie de Chine 1698-1719. Paris, Challamel, 1901, gr. in-8. — Archives des affaires étrangères et des Colonies.