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0422 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 422 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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420   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

retourner immédiatement dans leur pays, à la condition toutefois qu'ils ne . s'approcheront de nouveau d'aucune côte du Japon, excepté Nagasaki, même si des sujets japonais étaient jetés sur la côte de Russie, autrement la loi serait appliquée dans toute sa rigueur.

  • 2° Le gouvernement japonais envoie ses remerciements pour le transport de ses sujets dans leur pays ; en même temps, il donne avis aux Russes qu'ils peuvent, soit les laisser, soit les ramener avec eux comme ils voudront ; car suivant les lois japonaises ces gens ne peuvent être retenus de force, puisque ces lois déclarent que les hommes appartiennent au pays dans lequel leur destinée peut les avoir jetés, et dans lequel leurs vies ont été protégées.

  • 30 Au sujet des négociations pour des arrangements commerciaux, les Japonais ne peuvent admettre aucune relation de cette sorte, excepté dans le port de Nagasaki ; pour cette raison, ils donnaient à Laxman pour le présent, simplement un certificat écrit sur la production duquel un navire russe pourrait entrer dans ce port où se trouveraient des officiers japonais munis de pleins pouvoirs pour traiter plus amplement avec les Russes de la question. »

  • Ayant reçu cette déclaration, continue Golovnin, Lax-man retourna à Okhotsk en automne 1793 ; de son récit, il paraît que les Japonais traitèrent les Russes avec la plus grande civilité et courtoisie, leur témoignèrent toutes sortes d'honneurs conformes aux moeurs du pays, entretinrent à leurs propres frais les officiers et l'équipage pendant tout le temps qu'ils restèrent sur les côtes japonaises, les munirent à leur départ de toutes sortes de provisions, pour lesquelles ils refusèrent tout paiement, et leur firent des présents variés. Laxman regrettait que par suite de l'exécution rigoureuse, des lois, les Japonais ne voulurent jamais leur permettre d'aller librement dans la ville, mais les gardaient constamment. Je ne puis deviner, termine Golovnin, pourquoi l'impératrice, immédiatement après le retour de Laxman, n'envoya pas un navire à Nagasaki ; probablement, le commencement de la Révolution française qui, à cette époque, troublait la paix de l'Europe, lui fit négliger cette occasion. »