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0175 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 / Page 175 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000289
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LA FRANCE ET L'ANGLETERRE EN INDO-CHINE 167

-server au gouvernement les connaissances qu'il vient d'acquérir, et si on était dans le cas d'envoyer aux Philippines aune personne de confiance, on pourrait l'honorer de cette mission.

Les cartes de Dayot furent soumises à l'examen d'une Commission spéciale qui ordonna qu'elles fussent gravées ; l'ordre ne fut pas exécuté, que je sache, et les cartes trouvèrent un asile sûr en même temps que l'oubli dans le Dépôt des Cartes de la Marine à Parist.

Le 12 Septembre 1808, nouvelle lettre du premier subrécargue de la Compagnie anglaise de Canton, J. W. ROBERTS, écrivant (au nom du contre-amiral W. 0'B. DRURY) battant pavillon sur le Russell, envoyé par le gouverneur général des Indes, Lord Minto) au gouverneur et capitaine général de Macao, Bernardo Aleixo de LEMOS e FARIA, toujours sous le prétexte fallacieux de la crainte d'une attaque des Français contre Macao. Une correspondance s'ensuit entre le gouverneur portugais et l'amiral anglais. Les Chinois interviennent ; Macao n'est qu'un territoire dépendant de Hiang-chan, et le fonctionnaire chinois, PONG, s'oppose au débarquement des Anglais ; le suzerain chinois défend son vassal portugais qui lui paie une redevance annuelle; l'amiral Drury trouve donc les Chinois derrière les Portugais ; aussi essaie-t-il d'arracher aux premiers ce qu'il n'a

1. Dayot « fit paraître, au commencement de ce siècle [XIX'], un portulan cochinchinois et des instructions nautiques, dont Horsburgh s'est servi dans son grand travail sur la navigation de la mer de la Chine ». (Rev. mar. et col., I. c. p. 519). — « En 1820, le gouvernement français, afin de lui donner une marque de satisfaction particulière, lui adressa un cercle astronomique, qu'une mort prématurée l'empécha

  • de recevoir ». (Ibid., p. 520).

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