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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 |
LE CONSULAT DE FRANCE A HUÉ
SOUS LA RESTAURATION
De la brillante pléiade d'officiers français qui, appelés par l'évêque d'Adran, avaient aidé Gia-long à remonter sur le trône de ses pères, deux seulement, au commencement de la Restauration, avaient survécu et étaient restés à la cour du souverain qui leur devait son trône : Philippe VANIER et Jean-Baptiste CHAIGNEAU.
Chaigneau, « appartenait, dit son fils 2, à une honorable famille de la Bretagne. Son père, chevalier de Saint-Louis, avait été capitaine de brûlot et commandant de vaisseau de la Compagnie des Indes. Un de ses frères, Étienne, officier de marine, embarqué sur la corvette française la Bacchante, fut tué, le 6 messidor an II, dans un combat contre la frégate anglaise l'Endymion. I1 avait encore en France deux frères, qui ont occupé, sous le premier empire des grades élevés dans l'armée de terre ; un beau-frère, M. de Rosières, ancien commissaire général ordonnateur de la marine sous l'empereur Napoléon leY; tous trois étaient décorés de la croix de la Légion d'honneur. M. Chaigneau avait de plus, deux soeurs, dont l'une était veuve, avec une fille. Parmi ses alliés, il avait encore le vicomte de CHATEAUBRIAND, l'une des illustrations du siècle. »
Chaigneau « s'embarqua 3 à . l'âge de douze ans, comme volontaire, dans la marine royale, sur la flûte le Necker, qui fut prise par le vaisseau anglais le Petit-Annibal. Conduit à Sainte-Hélène comme prisonnier de guerre, M. Chaigneau y
Extrait de la Revue d'Extrême-Orient, Paris, janvier — juin 1883, pp. 139- 267.
Souvenirs de Hué, p. 228.
L. c., p. 16.
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