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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 | |
東アジアの記憶 : vol.2 |
98 MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE
Le Buddha avait annoncé à un messager de Virûdhaka que son maître et Ambarisa périraient dans sept jours, consumés par les flammes et qu'ils renaîtraient dans l'enfer Avid.
Virildhaka avait tenté, mais vainement, de faire entrer cinq cents jeunes filles Çâkya dans son harem. Plein de colère, il les fit placer sur les bords de l'étang Pâtali et leur fit couper les mains et les pieds (n° 302). Le Buddha se rendit à l'endroit où elles se trouvaient, pansa leurs plaies et pendant qu'elles éprouvaient quelque soulagement à leurs souffrances, il leur exposa la loi, de telle sorte qu'elles obtinrent la faveur (le mourir croyantes et de renaître dans la région des quatre grands rois'.
Le messager de Virûdhaka s'empressa de lui faire part de la prédiction du Buddha (n° 303) ; le roi se montra fort troublé et prit, sur le conseil d'Ambarisa, la résolution de passer les sept jours dans un pavillon bâti sur pilotis; il ne put empêcher la prédiction du Maître de se réaliser. Le septième jour, alors que les femmes s'apprêtaient à quitter le pavillon, les rayons du soleil vinrent frapper un verre ardent ; ces rayons concentrés mirent le feu à un coussin et l'édifice entier fut bientôt la proie des flammes. Virildhaka et Ambarisa ne purent échapper à leur destinée et tombèrent dans l'enfer Avici2 (no 304).
77. — LA CONVERSION DE LA YAKSINI IIARITI.
La yaksini Hâriti dévorait, par suite d'une malédiction, les enfants nouveau-nés de Râjagrha, de telle sorte que les femmes enceintes se rendaient dans une autre contrée. Comme les sacrifices prescrits par Bimbisâra restaient infructueux, la divinité de Râjagrha apparut aux habitants et leur conseilla de demander au Buddha la conversion de la yaksini . Il en advint ainsi et Bhagavat se rendit dans sa demeure ; elle n'était pas à la maison et n'avait laissé que le plus jeune de ses cinq cents fils. Bhagavat couvrit celui-ci avec le vase à aumônes. Comme la yalisini ne pouvait trouver son fils et qu'elle explorait vainement les quatre parties du monde, Vaiçravana lui con-
le Dul-ba, il est question de plusieurs éléphants qui sont maîtrisés par les jeunes gens qui enlèvent leurs défenses. Notre illustrateur semble avoir suivi la première version.
1. ROCKIIILL, Life, p. 121; SCIIIEFNER, Leben, p. 218.
Inscription n° 302: « dmar-bu-tan-gyi rjili-du
ça-kya-mo-rnams-kyi sdug-bsnal [b] Ii-bar byas-nas thos gsuil-pa » = Ayant apaisé les souffrances des jeunes filles Cakya dans l'étang Patali, (il) (leur) expose la loi.
2. RocKIIILL, Life, p. 122: SCHIEFNER, Leben, p. 288.
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