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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 | |
東アジアの記憶 : vol.2 |
LES SCÈNES FIGURÉES DE LA VIE DU BUDDHA 99
seilla finalement de questionner Bhagavat (à son sujet). Elle le fit. « Alors que tu ne vois pas l'un de tes cinq cents fils, tu es affligée à ce point. Imagine donc alors ce que doivent endurer ceux dont tu assassines et. dévores l'unique enfant ? » La yaksini promit alors au Buddha de ne plus nuire aux enfants de la contrée et se convertit.
La première scène est consacrée à la visite du Buddha chez la yaksini; le :Maître est assis près d'un pavillon situé à proximité d'un bouquet d'arbres, le jeune fils de la yalesini, nommé Pingala, porte sur sa tête le vase à aumônes du Buddha (n° 305). Pendant ce temps Hâriti affolée parcourt vainement les quatre parties du monde. Quatre représentations de la yaksini, nue et échevelée, fixent ce détail du texte ; elle jette un coup d'oeil dans les enfers où des êtres monstrueux torturent les damnés (n° 306). La yaksini se rend ensuite auprès de Vaiçravana le roi des yaksa (n° 307) qui lui conseille d'aller voir le Buddha ; elle revient dans .sa demeure et obtient la délivrance de son fils (n° 308).
Nous croyons utile de donner à titre de comparaison une autre version de cette légende, traduite (lu Tripilaka chinois (vol. XIV, fs. 10, p. 38 de l'éd. de Tokyo) par M. Ed. Chavannes 2.
« La mère des fils-démons était la femme (lu vieux roi des démons Panchö-kia (Pâncika`) ; elle. avait dix mille fils qui tous étaient doués de la force des grands athlètes (malla). Le plus jeune s'appelait Pin-k'ia-lo (Pingala). Cette mère des fils démons était méchante et cruelle ; elle tuait les enfants des hommes pour s'en repaître. La population, qui en était désolée, leva les yeux vers l'Honoré-du-monde et se plaignit à lui. L'Honoré-du-monde prit
SCIIIEFNER, Leben, p. 297. La yaksini est nommée Ilarini.
Inscription n° 306 : « dmyal-har blta-ba » _ (Elle) regardé dans les enfers.
Inscription n° 307 : « léan-lo-dan-dur nam-srasla bu bres-pa » = Elle demande son fils à \ aiçravai►a dans Alakäväti (séjour de Vaiçravana).
T'oung Pao, série I1, vol. \', p. 497.
Sur, P5ficika : J. PH. \ oiEi., ,Vole sur une statue du Gandhära, B.E.P.E.-O., III, p. 151 et VIII, P. 481.
A. l'OUCHER, Le couple tutélaire dans la Gaule et dans l'Inde, R.A., 4° série, t. XX, 1912, p. 343.
Bibliographie. I. CHAVANNES, op. cil., pp. 497499 (d'après l'édition japonaise du Tripitaka, vol. XIV, fs. 10, p. 38); 1IIUAr-TSANG, Mémoires, I, p. 120: Records, 1, p. 140 ; SCHIEFNER, Leben, p. 297; YITSING, Records, trad. TAKAKUSU, p. 37.
Il. CANDI-ARA et ASIE CENTRALE — A Fou-
CHER, La Madone bouddhique (Extraits des Monuments el Mémoires publiés par l'Académie des Inscriptions el Belles-Lettres, 2° fascicule du t. XVII); A. Fouc:IIER, Le couple tutélaire dans la Gaule et dans l'Inde; R.:t., 4° série, t. XX, 1912, pp. 343-349; J. PH. \"OGEL, Note sur une statue du Gandhûra, B.E.F.E.-O., III. p, 151; VIII, p. 487.
CHINE — A. W. FRANKS, On some chinese rolls with Buddhist legends and representations (Archseologia, or Miscellanous Tracts relating lo Antiquity, published by the Society of Antiquaries of London; vol. LIII, 1892, pp. 239-244); texte reproduit dans L. A. WADDELL, The Buddhism of Tibet or Lamaism, p. 99; La légende de Kouei Iseu mou chen ; peinture de de Li Long-mien (1881) — (Annales du Musée Guimet, Bibliothèque d'art, t. 1"r), notices de MM. E. GUIMET, TCHENU KENG, 'l'CHENG KI-TONG, MARCEL MURER, DE MILLOUÉ et E. DESHAYES; C.J., III, 3, 7 ; WIEGER, lies chinoises.... n° 132.
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