National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 |
158 MÉLANGES ORIENTAUX
qui prenaient la voie d'Espagne étaient les plus sûrs pour le transport des fonds. A la date du 31 décembre 1780, VAUQUELIN, consul de France à Canton, écrit à SARTINE, ministre et secrétaire d'Etat : « Si vous jugez à propos, Monseigneur, de préférer la voie d'Espagne, je la crois plus sûre que toute autre ; les vaisseaux suédois passent toutes les années à Cadix pour y prendre leurs fonds ; quoiqu'ils aie'nt refusé cette année de se charger de fonds pour les particuliers françois, je ne doute pas, Monseigneur, qu'ils ne s'en chargent volontiers lorsqu'ils seront adressés par vous, Monseigneur, et pour lever toute difficulté, MMS du Conseil suédois en résidence à la Chine m'ont dit que le plus sûr était de leur adresser les fonds à eux directement et qu'ils me les remettraient à Canton 1. »
Je n'ai pas ici la place de parler de ces aumôniers, comme P. OSBECK, comme Olof TORÉE ; de ces officiers, comme Carl Gustav EKEBERG, etc., qui rapportèrent une foule de documents dont l'immortel LINNÉ sut tirer un si grand parti dans les Actes de l'Académie cl' Upsal ; je me contenterai de rappeler que la charte de la Compagnie de Suède, renouvelée quatre fois, et en particulier en 1806, ne fut plus continuée après 1814 2.
La France en Chine, 1. c., p. 104.
Les bureaux de la Compagnie suédoise existent encore à Gothembourg et le pavillon de la factorerie de Canton flotte sur un pavillon chinois du parc du chateau de Drottningholm.
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.