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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 |
224 MÉLANGES ORIENTAUX
et Edmund ASPINALL nous disent que l'on pourrait faire du bien à Johore en y envoyant une péniche,
mais que les Anglais ont encore à connaître exactement cet endroit et le Pégou. — Quoique Johore
soit toujours sous le gouvernement nominal d'un sultan, nous savons que les Anglais n'ont plus rien à apprendre sur cette principauté.
1618-1619. — Lettres de Masulipatam, de William
METHWOLD à la Compagnie, marquant les mauvaises
affaires avec le Pégou et surtout la crainte que les Hollandais ne leur causent beaucoup d'ennuis dans ce pays.
1627, 18 juillet. — Dans une lettre de Batavia, de
Henry HAWLEY à l'East-India Company, nous notons
qu'au Pégou l'or est vendu dans les marchés comme une marchandise ordinaire et qu'on l'y échange facilement pour l'argent du Japon.
1631, 12 septembre. — George WILLOUGHBY écrit que les marchandises anglaises sont très demandées au Pégou, dans l'Arakan, et au Tenasserim.
1633., 15 janvier. — Grosses difficultés entre
l'East-India Company et ses agents sur la côte de
Coromandel, Henry SILL et Christopher READE. Sill, au détriment de la Compagnie, avait acheté du drap pour le Pégou, l'Arakan et le Tenasserim.
Comme on le voit, c'est encore peu de chose.
Lors de la création définitive en 1702-8-9, de la United Company of Merchants Trading to the East-Indies, désignée depuis sous le nom de « the Honourable East- India Company », les comptoirs anglais dans l'Indo-Chine et la Péninsule malaise, étaient marqués de la sorte : « Siam, Cochin-China, Pegu,
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