Patany or Patania, Quedah, Johore, Cambodia, Ligore. »
Les rois de Birmanie de la dynastie de Tàungu qui régnaient à Ava voyaient leur puissance décliner de jour en jour : l'incapacité des souverains, plus que les attaques d'adversaires redoutables, devait amener la chute de cette dynastie. Le Manipour, puis le Pégou, secouèrent un joug qui n'était plus que nominal. En 1685, l'East-India Company, à la suite de difficultés avec le nabab du Bengale, avait chargé l'amiral NICHOLSON, de s'emparer de Chittagong, mais la nécessité d'agir au Bengale même, à Hûgli, bombardé par le commandant anglais, retarda jusqu'au xvllle siècle l'intervention anglaise dans cette région. Ce n'est en effet qu'en 1760, que Chittagong, cette portion si importante de la partie orientale de l'estuaire du Bramapoutre, fut cédé à l'East-India Company, qui trouvait ainsi un moyen de contourner le golfe du Bengale jusqu'à l'Arakan.
Pendant le xvile siècle, Syriam, ou Than-Lyin, sur la rive gauche de la rivière de Pégou, était le seul port ouvert au commerce étranger. Les Portugais, puis les Hollandais, y eurent des comptoirs, et puis plus tard, on ne sait pas à quelle époque, les Anglais s'y installèrent également. En 1687, les Anglais envoyèrent un certain WELDON à l'île de Négrais ; d'ailleurs les choses de l'Inde n'avaient pas à cette époque pour les Anglais l'importance qu'elles eurent un siècle plus tard et ce fut en 1688, à la suite d'une lettre adressée par le gouverneur birman de Syriam au gouverneur anglais du fort St-George, Madras, que la Compagnie des Indes se décida à reprendre ses relations commerciales avec le Pégou. En 1695, N. HIGGINSON, gouverneur de , Madras, envoya Edward FLEETWOO D en
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