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0029 Southern Tibet : vol.7
Southern Tibet : vol.7 / Page 29 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000263
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IBN BATUTA.

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IBN BATUTA, the following extract should be added, as it contains his description

of the passage of the Hindu-kush , which is, at any rate , in the neighbourhood of

the Kara-korum. It was in 1333 that he, coming from Khorassan and Kabul,

crossed the Hindu-kush:

Un autre motif de notre séjour fut la crainte de la neige; car il y a au milieu de la route une montagne nommée Hindou-Couch, c'est-à-dire, qui tue les Indous, parce que beaucoup d'entre les esclaves mâles et femelles que l'on emmène de l'Inde meurent dans cette montagne, à cause de la violence du froid et de la quantité de la neige. Elle s'étend l'espace d'un jour de marche tout entier. Nous attendîmes pour la passer l'entrée des chaleurs. Nous commençâmes à traverser cette montagne, à la fin de la nuit, et nous ne cessâmes de marcher jusqu'au soir du jour suivant. Nous étendions des pièces de feutre devant les chameaux, afin qu'ils n'enfonçassent pas dans la neige.

Of a certain Mohammed, Al-Mehrouï, he says:

11 nous accompagna jusqu'à ce que nous eûmes passé la montagne d'Hindou-Couch. Nous trouvâmes sur cette montagne une source d'eau chaude , avec laquelle nous nous lavâmes la figure. Notre peau fut excoriée et nous souffrîmes beaucoup. Nous nous arrêtâmes dans un endroit nommé Bendj-Hir. Bendj (Pendj) signifie cinq, et Hir, montagne. Le nom Bendj-Hir veut donc dire cinq montagnes. Il y avait là une ville belle et florissante, sur un fleuve considérable et dont les eaux sont de couleur bleue, comme celle de la mer. Il descend des montagnes de Badakhchan, ou l'on trouve le rubis que l'on appelle balakch. .... Nous partîmes ensuite pour Pervan . . . .I

In the following way, Ibn Batuta describes the situation of Tibet in relation

to Himalaya. He has arrived • at the city of Bidjnaour, and thence to the little city

of Amroûhâ, from which he proceeds to the river Serou (?), which is dangerous of

approach, and the water of which nobody drinks-

La raison en est qu'il descend d'une des montagnes Karâtchil (Himalaia), où se trouvent des minières d'or, et qu'il passe sur des reptiles venimeux; tous ceux qui ont bu alors de son eau en sont morts. La montagne ci-dessus s'étend en longueur l'espace de trois mois de marche et au bas se trouve le pays de Tibet, qui possède les gazelles donnant le musc.2

In early geographical works and narratives, the mountains do not play any

very prominent part. Even Marco Polo pays very little attention to them. More

I DEFRÉMERY : Voyages d'Ibn Batoutah dans la Perse et dans l'Asie centrale. Nouvelles annales des voyages. 1848. Tome troisième, p. 77. — In the version of the Rev. SAMUEL LEE, translated from the abridged Arabic manuscript copies preserved in the public library of Cambridge, the passage about the Hindu-kush runs as follows: »After this I proceeded to the city of Barwan, in the road to which is a high mountain, covered with snow and exceedingly cold; they call it the Hindu-Kush, i. e. Hindooslayer, because most of the slaves brought thither from India die on account of the intenseness of the cold. After this we passed another mountain, which is called Bash-di.» (The Travels of Ibn Batuta; etc. London 1829, p. 97.) Sir Henry Yule believes he has travelled by Anderab, his Andar, and by Panchshir to Parwan and Charekar, his Charkh. His Mountain of Pashai would be the Pascia of Marco Polo. Yule seems to agree with PAUTHIER that the latter must be a part of the Kafir country of the Hindu-kush. — Cathay .... Vol. IV. London MDCCCCXVI, p. 9. Vide also Yule's Marco Polo. Vol I, p. 164-166 note.

2 Voyages d'Ibn Batoutah. Texte arabe, accompagné d'une traduction par C. Defrémery et le Dr. B. R. Sanguinetti. Tome III, Paris MDCCCLV, p. 437.

2. VII.

I