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Southern Tibet : vol.7 |
THE OROGRAPHY ACCORDING TO GRENARI).
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symétrique. De cette manière l'ensemble des monts Dutreuil de Rhins, Henri d'Orléans et
b Bonvalot forme comme un losange de 6o milles environ, coupé de deux chaînes trans-
versales secondaires. Les uns et les autres vont se rattacher à l'ouest aux monts du
Karakoram, à l'est aux monts du Tang la. Les monts Dutreuil de Rhins sont évidemment
"3 la prolongation des monts A-rou gang-ri et Maouang gang-ri qui eux-mêmes se rattachent
aux Ta-tsi gang-ri, les monts Bonvalot se rattachent aux montagnes qu'a passées M. Bower
entre ses campements 26 et 28 et vont, par le massif du T'a-tchap gang-ri, rejoindre les Ta-tsi gang-ri au sud de Ko-né ts'o. A l'est de notre route les monts Dutreuil de Rhins
et Henri D'Orléans se prolongent en deux chaînes voisines et parallèles, se confondant
presque, dans la direction de l'E. N.-E., jusqu'aux monts Dupleix. De là une chaîne va
à l'est jusqu'au confluent du Toktomai et du Tchou-mar, où vient aboutir un rameau dirigé
au N. N.-O., détaché des monts du Tang la. La chaîne même des monts Dupleix se
dirige d'abord à l'E. S.-E. jusqu'à la source du Tchou-mar, puis tourne au S. S.-E. et enfin
de nouveau à l'E. S.-E., passe par le Tang-la, les cols Nya-ka mar-bo et Dam-tao et après
les sources du Dam tchou se partage en deux chaînes qui enveloppent le bassin du Pamtchou.
Celle du nord court au sud du Haut Mékong, le franchit au nord-est de Pam dzong, passe au sud de Dé-rgyé tchou, traverse le Fleuve Bleu au nord de Goun-djog dzong et se relie
un peu au delà à la chaîne du sud. Celle-ci sépare dans sa première partie les bassins du
Mékong , et du Salouen , est coupé par le Dza tcho qui y pratique une cluse où a passé
M. Bonvalot au sud du La tchou, atteint le Fleuve Bleu probablement aux gorges Dza-ga
ri et se réunissent au delà aux monts du Mi-nyag, eux-mêmes prolongement de l'Himalaya
avec qui la chaîne du Tang la forme ainsi une immense ellipse très allongée ... .
Du pic trapézoïde des monts Henri d'Orléans se détache un rameau secondaire, qui
va au sud du lac Tchib-Tchang ts'o, dont la vallée a été vue pour la première fois par
M. Bonvalot, et se relie aux monts du Tang-la. Du seuil des Lièvres une chaîne parallèle,
c'est-à-dire dirigée à l'est avec une légère inclinaison au sud , coupe les cours supérieurs
du Tsa-rgya tsang-po, du Nag tchou, du Chag tchou et se relie aux puissantes montagnes
du Gé-ma la, qui se détachent des monts du Tang la aux sources de la rivière Sog et filent
à l'E. S.-E. pour rejoindre le prolongement de la chaîne du Tang la aux monts Ram
nong gangri.
Dans les montagnes que nous venons d'examiner, la ligne de faîte est constituée par
les monts Ma-ouang gangri, Dutreuil de Rhins, Dupleix et Tang la. Les plus hautes pics
de montagnes qui s'élèvent au nord des lacs Ma-ouang et A-rou atteignent 6800 mètres
d'après nos observations au théodolite, telle est également l'altitude approximative des monts
Dutreuil de Rhins. Quant aux monts Dupleix, la hauteur de 8000 mètres que leur attribue
M. Bonvalot est certainement exagérée de même que celle de 6000 qu'il donne au col par
où il a franchi cette chaîne .... Dans les environs du Dam-tas la et du Nya-ka mar-bo,
les plus hauts pics dépassent de peu 6000 mètres. Quant aux cols, le Hor-ba-Ma-ouang la mesure, d'après M. Bower, 5648 mètres, le col Dutreuil de Rhins 563o, le col Littledale
5600, le col Bonvalot à peu près autant, le Tang la occidental 5200 d'après Prjévalsky, le
Dam-tao la 5041 et le Nya-ka mar-bo 5000 ... .
La chaîne secondaire du Boukha Mangna qui se détache à l'est des monts Dupleix
est moins élevée : le col traversé par M. Bonvalot aurait 25o mètres de moins que le col
Dupleix et celui de Boukha Mangna aurait, selon Prjévalsky, 131 mètres de moins que le
Tang la.
Les montagnes dont font partie les monts Bonvalot et Henri d'Orléans ne sont pas
beaucoup moins élevées que la ligne de faîte du Tang-la et de ses prolongements. Le plus
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