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0225 Southern Tibet : vol.7
Southern Tibet : vol.7 / Page 225 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000263
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THE OROGRAPHY OF ASIA ACCORDING TO KLAPROTH.

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Here he sketches, in a few words, the ring of mountains surrounding Eastern Turkestan, and regards the Ts'ung-ling as a link connecting the Kwen-lun with the Tian-shan.

Of the basin surrounded by these mountains he says: L'Asie centrale, entourée des hautes chaînes des Monts célestes, du Thsoung ling, et du Kuen lun, comprend la Scythie au-delà de l'Imaüs, et le Sérique des géographes anciens ....2

In Klaproth's Atlas, accompanying, or being the principal part of, his Tableaux historiques, there are 27 maps of Asia, all from different times. On these maps of purely historical character the mountains, of course, play a subordinate part. It is, however, of interest to see what names he gives them. On map nr. 1 Montagne Emodus stands for Himalaya. On map nr. 2 we read M. Emodus ou Imaus. On map nr. 3 showing the political state of things at the time of Alexander the Great, he has Montagne Imaus ou Emodus (Himalaya), and in the north, M. Kuen-lun. On map nr. 6 he has, in the south, M. Imaus ou Emodus, and in the north Mt. O neou ta, which is the same as Kuen-lun. On map nr. 13 we notice O neou ta and He-ling or Eastern Himalaya. The map nr. 16 represents O neou ta as the western and Kuen-lun the eastern half of the same system. On map nr. 24 only Kuen-lun and Himalaya are entered, and there is no Kara-korum at all.

In the following passage, Klaproth points out the intimate relationship between the orographical and hydrographical system of Tibet:

La chaîne de l'Himalaya, qui ainsi qu'on le sait positivement, s'étend jusque dans le Yunnan, et les autres chaînes de montagnes, couvertes de neiges perpétuelles , dont le Tubet est hérissé, forcent les grandes rivières de suivre les vallées resserrées qui les sillonnent et les empêchent, par l'énormité de leurs masses, de se frayer d'autres lits. D'ailleurs, nous observons la même chose dans le cours de rivières du Tubet oriental qui entrent en Chine, pour se réunir au Kiang et au fleuve Jaune; les vallées qu'elles traversent ne sont séparées l'une de l'autre que par des chaînes de montagnes comparativement étroites, mais, en revanche, excessivement hautes. 3

A few years later he gives the following definition of the Kwen-lun Mountains:

Les Chinois donnent le nom de Kuen-lun, à la haute chaîne des montagnes qui commence au nord-ouest de leur pays et à l'occident de la province de Kan-su, s'étend droit à l'ouest, forme la frontière septentrionale du Tubet, et sépare ce pays de la petite Boukarie. Cette chaîne s'appelle chez les tribus mongoles du voisinage Khoulkhoun. Le nom chinois Kuen lun est principalement donné à sa partie orientale, qui paraît aussi être la plus haute, et couronnée de pics élevés couverts de neiges perpétuelles. Les derniers sont principalement situés dans la grande courbe qui décrit le Houang ho, avant sa première entrée en Chine.4

I Cf. Tableaux historiques, p. 181.

2 Ibidem.

3 Nouv. Annales des voyages. Deuxième série. Tome VII. Paris 1828, p. 281.

4 Nouveau Journal Asiatique. Tome XII, Paris 1833, p. 232.

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