National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0023 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / Page 23 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000289
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

L'ASIE CENTRALE ET ORIENTALE   15

par Hékatompylos, Aria et Margiana (Merv) à Bac-. tres, puis au nord au district montagneux de Komedi qui sépare l'Oxus de la rivière de Wakhshab et de Karategin, aux pâturages du plateau de l'Alai et quitte le bassin de l'Oxus pour celui du Tarim ; par la passe de Taun-murum, on gagnait la grande route qui met Kachgar en communication avec le Ferghana par le Terek Dawân, après avoir passé la Tour de Pierre, Tach-Kourgan, dont la position n'est pas encore fixée, et qui n'est sans doute pas celle que l'on rencontre en remontant du Taghdoumbash Pamir vers le nord.

La décadence de la puissance chinoise dans l'Asie centrale commença dès le début du 11e siècle de notre ère sous l'empereur Ngan Ti (107-125) des Han postérieurs. Au IIIe siècle, l'empereur Wou Ti (265- 290) qui avait reconstitué, avec la dynastie des Tsin occidentaux, l'unité de la Chine divisée entre trois dynasties pendant la période dite San Kouo tchi, essaya de rétablir l'influence du Céleste-Empire dans la vallée du Tarim, et l'on verra plus loin l'importance de ce règne au point de vue archéologique.

La destruction par la Chine (658-659) de l'Empire des Turcs occidentaux avait étendu la puissance du Fils du Ciel au delà de l'Oxus jusqu'à l'Indus ; c'est l'époque de sa plus grande extension vers l'ouest, mais les difficultés d'ordre intérieur pendant la souveraineté de Wou-Heou, la reprise des conquêtes arabes et surtout l'occupation de Kachgar (670-692) par les Tibétains qui fermaient la route des Pamirs à l'envahisseur de l'est, rendirent illusoire la domination de la Chine dans ces contrées lointaines, malgré l'expédition victorieuse que conduisit en 747 le général Kao Sien-tche au delà des Pamirs, à travers les