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0052 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / Page 52 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000289
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MÉLANGES ORIENTAUX

sée au Geographical Journal (oct. 1905, p. 465), il écrit : « Il est à peu près certain que Ser Marco voyagea jusqu'à Tun, car Tabbas se trouve à l'Ouest de la grande route. » Polo, dans ce cas, serait passé par Naibend ; c'est également l'opinion du colonel C. E. Stewart qui, dès 1882, visitait cette ville et écrivait : « Par Naibend est la route la plus courte et la meilleure soit pour Tun soit pour Kain 1. »

Curzon (Persia, II, pp. 248 et 251) pense que Marco Polo a passé « plus à l'Est de Tabbas et à travers la portion nord du Dash-i-Lut, grand désert de sable, qui sépare Kirman du Khoraçân et occupe un parallélogramme entre les villes de Neh et Tabbas au Nord et Kirman et Yezd au Sud. » Sir Frederic Goldsmid était d'avis que la route de Marco Polo de Kubenân à Tabbas et plus au Nord « pouvait bien permettre d'englober un peu de Kavir », et il pensait que les huit jours de désert du Vénitien n'étaient pas en désaccord avec l'expérience faite à des époques plus récentes par des voyageurs traversant le grand Kavir (Proc. Roy. Geogr. Soc., XII, 1890, p. 586). Un nouvel appui vient d'être apporté à la théorie de Yule par Sven Hedin qui cherche à démontrer dans les lignes suivantes que Marco Polo a voyagé, non par Naibend à Tun, mais par Bahabad à Tabbas, et de là à Tun et à Kain :

« Le fait que la route principale passe par Naibend n'est pas une preuve, car nous trouvons que Marco Polo, non seulement en Perse, mais aussi en Asie centrale, témoignait d'un souverain mépris pour toutes les routes qui pouvaient être appelées commodes et sûres. »

1. Proc. Roy. Geog., Society, VIII (1886), p. 144.