je parlerai du général de Beylié uniquement comme savant.
Beylié a débuté dans les lettres par quelques publications militaires ou politiques, telles que La Tactique de l'Infanterie (1873) ; Les Principes de Frédéric II et l'Ecole allemande actuelle (1874) ; L'Inde sera-t-elle russe ou anglaise ? (1884) ; je laisse à d'autres plus compétents le soin d'en parler. Il me semble que le premier ouvrage dans lequel Léon de Beylié, alors chef de bataillon breveté de l'infanterie de marine et premier aide de camp du vice-amiral CONRAD, commandant en chef, préfet maritime du 3e arrondissement maritime, nous ait marqué la voie qu'il allait suivre, est son Journal de voyage de Lorient à Samarcande (1889). Parti de Paris le 20 juin 1888, arrivé à Samarcande le 14 juillet, il était de retour à Lorient le 8 août. Ce fut une véritable course, un raid, dont il terminait le récit de la façon suivante :
Je reprends mon service à neuf heures et demie du matin. Mon absence a duré exactement quarante-neuf jours, se décomposant ainsi : vingt j ours de station dans les villes, trois jours de voiture, cinq jours de bateau, vingt et un jours de chemin de fer. »
Toutefois, le premier grand travail du général de Beylié, indiquant la direction définitive qu'il donne à ses études d'art, c'est-à-dire à ses recherches sur l'architecture des pays orientaux,, c'est son ouvrage sur L'Habitation byzantine (1902-1903) . L'habitation byzantine, qui a remplacé l'habitation romaine ou syrienne, n'a pris ses caractères distinctifs de style qu'à partir du vie siècle ; ce style, bien marqué dans les nombreux monuments religieux ou militaires de
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