Les « sept forts » du vieux Delhi dont il existe encore des restes, seraient suivant Cunningham (p. iv) : — .1. Lâlkot, construit par Anang Pal ver s 1052 ; 2. Kila Rai Pithora, construit par Rai Pithora, vers 1180 ; 3. Siri ou Kila-Alai, bâti par Ala-uddin en 1304 ; 4. Tughlakabad construit par TughlakChah en 1321 ; 5. la Citadelle de Tughlakabad, construite à la même époque ; 6. Adilabad, construit par Mohammed Tughlak vers 1325 ; 7. Djihanpana, de la même époque.
L'origine de Delhi et celle même de son nom sont à peu près inconnues. L'incertitude la plus complète règne au sujet de sa fondation ; les traditions hindoues sont sujettes à caution et les preuves font défaut. A l'époque légendaire on compte une dynastie des Somavansa de Pratishthana, suivie d'une dynastie des Somavansa de Hastinapura qui aurait été remplacée par une dynastie des Somavansa d' Indraprestha. Suivant une tradition, le site d' Indraprestha est occupé par Indrapat ou Purana Kila (Vieux Fort) à 3 kilomètres au sud de la porte de Delhi ; ce fort fut réparé par Houmayoun qui lui donna le nom de Dinpanah.
Suivant le Bhâgavata Purana, Yudhishthira fut le premier roi d' Indraprestha dont l'occupation est placée par Cunningham dans la seconde moitié du xve siècle av. J.-C. Yudhishthira eut pour successeurs les descendants de son frère Arjuna, c'est-à-dire trente générations de princes qui furent remplacés par la dynastie des Gotamavansa comprenant quinze Gautama, puis par une dynastie de quinze Mayuras dont le dernier, Raja-pâla, fut tué par le Raja de Kumaon, « Seigneur des Sakas », Sakâditiya.
Les Sakas furent renversés par Vikramâditiya qui
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