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0129 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / Page 129 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000289
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LE TIBET, LA CHINE ET L'ANGLETERRE   121

Saint-Pétersbourg, a inséré dans le numéro de mars de la revue le T'oung pao.

Gédundub étant mort en 1474, fut réincarné dans un enfant né en 1476 qui reçut le nom de Gédun gyats'o, remplacé lui-même en 1542 par un autre enfant, né cette même année, et nommé Sonam-gyats'o. La conversion, en 1566, à la foi Gelupa du chef ordo Kong Daidja Koutouktou Setzen et de son oncle Altan Khan, prince de Toumed, donna à la religion jaune une extension inattendue ; Sonam-gyats'o fut invité à visiter son pays en 1.576 par le puissant prince mongol qui lui conféra le titre de « Dalaï-lama Vajradhâra » conservé par ses successeurs ; quand le Dalaï-lama, en Tibétain « Tcheptsoun Djamts'o Rinpoch'é », retourna dans son pays en 1579, il laissa près d'Altan, le lama Yontän-gyats'o, qui fut le premier des Tchahan Nomen'han et est connu parmi les Mongols comme le Dongkour Manjuçri Houtouketou ; il est mort en 1615 à Lhasa dans la lamaserie de Debung.

Au xvIIe siècle, le Tibet était divisé en Khamdo, à l'est, Wou ou Tibet Central (avec Lhasa) et Tsang ou Tibet postérieur avec Chigatse ; toutes ces régions étaient gouvernées par des rois (Tsamp'o), de la dynastie P'agmo-du, arrivée au pouvoir au commencement du xive siècle et dont Lhasa était la capitale. L'existence des lamas jaunes, un instant menacée, par la prise de Lhasa en 1630, par le régent (Dézi) de Tsang, fut assurée par la défaite de ce dernier, vaincu par le chef des Eleuthes du Kou-Kounor en 1641, et le Dalaï-lama se transporta de la lamaserie de Debung à l'ouest de la cité de Lhasa.

Dans l'espérance d'obtenir plus de liberté pour l'administration de son pays, en 1779, le Pantch'en