National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0167 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 / Page 167 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000289
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LA FRANCE ET L'ANGLETERRE EN INDO-CHINE 159

Nous ne connaissons la réponse de l'empereur que par l'extrait de la 'traduction qui en est donnée par Montgomery MARTIN I :

  • Le royaume de Votre Majesté est à une distance éloignée au-delàdes mers, mais il observe ses devoirs et obéit à ses lois, contemplant de loin la gloire de notre Empire, et admirant avec respect la perfection de notre Gouvernement. Votre Majesté a envoyé des messagers avec des lettres pour que nous les lisions ; nous trouvons qu'elles ont été dictées par de justes sentiments d'estime et de vénération ; et c'est pourquoi, étant disposé à réaliser les désirs de Votre Majesté, nous sommes décidé à accepter tous les présents qui accompaignaient les lettres.

  • Quant à ceux des sujets de Votre Majesté qui, pendant de-nombreuses années, ont eu l'habitude de faire commerce avec notre Empire, nous devons faire observer que notre gouvernement céleste regarde toutes les personnes et toutes les nations avec des yeux de charité et de bienveillance, et traite et considère toujours vos sujets avec la plus grande indulgence et affection; en conséquence, il n'y a pas lieu ou occasion pour les efforts du gouvernement de Votre Majesté en leur faveur ».

Il était difficile d'être plus arrogant.

Cette même année 1804, le premier subrécargue de l'East-India Company, à Canton, J. W. ROBERTS, se rendit en Cochinchine avec deux navires chargés de marchandises et de présents.

« Il commença par mettre dans ses intérêts les principaux mandarins auxquels il n'eut pas peine à persuader combien le commerce avec les Anglais leur fournirait d'occasions et de moyens de s'enrichir. Ces mandarins à leur tour persuadèrent à leur Roi d'accepter les présens qui lui étaient destinés et.

1.• China; political, commercial, and social. London, 1847, Vol. II,

pp. 18-19.   .

F> ~

Îi