National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0373 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.3 / Page 373 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000289
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

LE CONSULAT 1)E FRANCE A HUÉ

365

rnents onéreux pour profiter de cette occasion. Mes provisions de vice-consul, signées le 5 décembre, me furent délivrées le 7, par M. le comte d'Hauterive, en présence de M. Besson. A ces provisions était jointe une lettre du Ministre qui me privait, à ma grande surprise, de tous émoluments en cas de non-admission. Cette lettre m'était adressée, en outre, comme vice-consul honoraire, en contradiction avec mon brevet.Malgré que mes dispositions fussent terminées, de nombreuses emplettes effectuées et mon passage arrêté, je me vis dans la nécessité de refuser et la lettre et les conditions qu'elle m'imposait. En entendant ma protestation, M. le comte d'Hauterive voulut bien sé charger de la faire parvenir au Ministre ; il me rapporta, après m'avoir quitté quelques instants, cette même lettre dans l'adresse de laquelle le mot honoraire venait d'être remplacé par celui de résidant ; il nie renouvela en même temps l'assurance, que j'avais reçue déjà de M. le baron Deffaudis, qu'à la première nouvelle de mon admission, je recevrais le titre de consul et jouirais du traitement de 15,000 francs, affecté précédemment au consulat de Cochinchine.

Plein de confiance dans une parole aussi formelle, je regardai mon traitement de 6,000 francs comme un pis-aller provisoire; cette somme étant loin de suffire à mes dépenses dans l'Inde ; je quittai Paris le 8 décembre 1829; et, le 15 du même mois, je perdais de vue les côtes de France à bord du Saint-Michel.

J'ai informé depuis votre prédécesseur que ce bâtiment avait malheureusement péri le 9 août 1830, sur un banc de roches des Paracels, à quatre-vingts lieues environ du port de Tourane. C'est par une