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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
ayons conservé de la vieille Inde bouddhique, sur le haut de la colline de Sânchî.1 Ici la balustrade de pierre est veuve de sculptures, mais les hautes portes qui y ont été ajoutées après coup sont couvertes de haut en bas de bas-relief. L'érection de ces portes, relativement tardive, se rapporte au Ter siècle avant l'ère chrétienne, et plusieurs des compositions, qui couvrent des linteaux tout entiers, témoignent d'une habileté technique déjà, fort avancée. Il n'en est que plus intéressant pour nous de constater que, d'après une statistique dressée, il y a déjà longtemps, par Fergusson â l'appui de théories aujourd'hui périmées, la représentation du stûpa n'y revient pas moins de 32 fois, celle de l'arbre 67 fois, et, si la roue ne s'y montre que 6 fois, c'est pour des raisons particulières que je vous dirai tout-â-l'heure. Il est désormais bien clair qu'en suivant docilement les injonctions des textes et en nous rendant en pèlerinage aux grandes villes saintes, nous avons mis d'emblée la main sur ce qui constitue le fond du vieux répertoire bouddhique.
Ne vous y trompez pas cependant: quand vous retrouvez sur des monuments postérieurs de quatre cents ans et davantage â la mort du Buddha les vieilles formules rudimentaires des anciens fabricants d'objets de piété,2 si elles sont restées encore singulièrement archaïques et primitives, elles ont toutefois complètement changé de sens. Ce ne sont plus ici de simples mémentos de villes saintes: â force d'être colportées â
Voyez ibid., pI. VII et suiv., et C.H.I., pl. XX, XXII.
Cf. ibid., pl. II.
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