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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
nous sommes redevables â la modestie des vieux sculpteurs de Barhut nous avertit, en marge de tel ou tel bas-relief, que le Naga Elapatra 1 ou le roi Ajâtasatru rend hommage au Ehagavat ", nous ne serons plus aucunement surpris de voir que le roi et le Naga ne vénèrent, â deux genoux et les mains jointes, qu'un trône vide sous un arbre ou même sous un simple parasol.
Le premier grand miracle.—Vous voyez comment tout devient clair et cohérent. Ce qui nous paraissait tout-,-l'heure, au simple énoncé, une anomalie absurde (car quoi de plus saugrenu que de représenter la vie du Buddha sans le Buddha ?) nous apparaît, â présent que nous nous sommes mis en présence de la série chronologique des faits, comme une conséquence parfaitement rationnelle du parti adopté dès ses débuts par l'art bouddhique. Toutefois nous ne pouvons pas encore dire que notre thèse se tienne sur ses quatre pieds : il y en a toujours un qui cloche. Jusqu'ici nous avons volontairement laissé de côté le premier des quatre grands miracles, celui de la Nativité près de Kapilavastu : il est temps—et c'est ici la nouveauté inédite que je vous apporte—d'en déterminer également le symbole particulier. Vous lirez peut-être un jour dans les Mémoires de l'Arches ological Survey de l'Inde, un long article où j'ai exposé en détail comment j'ai été conduit â faire mon choix et les raisons déterminantes qui m'ont décidé â choisir le lotus. Aujourd'hui je voudrais considérer la
1) V. C.H.I., pi. XVI n° 45.
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