国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
ments figurés ont â nous dire. Dès l'abord, â nos yeux dessillés, un nombre considérable de sculptures deviennent d'un coup intelligibles : car l'exubérante floraison des lotus sur les vieilles balustrades de stûpa est un des lieux communs de l'archéologie bouddhique : on peut dire sans exagération aucune qu'il fait le fond de toute la décoration de Barhut ou de BodhGay â.l Aussi loin que nous puissions remonter sur les sculptures, nous le trouvons déjà, très stylisé et doté d'un nombre invraisemblable de pétales. Bien entendu il nous est impossible d'entrer dans le détail des variations que la recherche du nouveau a fait improviser aux vieux sculpteurs. Mais une série est particulièrement intéressante pour notre objet : elle débute par entourer la rosace intérieure d'une ou deux guirlandes concentriques, également faites de feuilles et de boutons de lotus. Un pas de plus, et la guirlande sort, avec tous ses gracieux replis, d'une cruche ronde, de la forme habituelle dans l'Inde. Une innovation plus hardie, mais touth-fait attendue, consiste â supprimer le motif central et â remplir le champ du médaillon avec un bouquet de lotus jaillissant de ce même vase. Puis voici que, dans ces représentations de la Nativité les sculpteurs s'enhardissent jusqu'à, nous montrer la mère, et que Mâyâ vient s'installer, debout ou assise, sur les fleurs déjà disposées pour la recevoir. Enfin surgit un détail nouveau, je veux dire les deux Nâgas doucheurs de la légende, ici représen-
1) V. C. H.Z, pl. XV, XVII et XIX, n° 49.
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