国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
Il devient donc de plus en plus vraisemblable que nous devions rapporter â l'année 3 avant cette même ère la date de la plus ancienne inscription que nous ayons encore relevée sur une statue du Maître, et nous ne saurions nous tromper de beaucoup en plaçant l'apparition de son image sculptée (nous ignorons tout, hélas ! de la peinture) dans le dernier quart du Ter siècle avant J.-C.
Est-il â présent besoin de vous faire remarquer qu'à cette époque la Bactriane avait été depuis longtemps submergée sous le flot des invasions barbares et qu'ainsi elle est de toute manière hors de cause en tant que possible berceau du prototype du Buddha ? Quoi de plus raisonnable en revanche que d'admettre que c'est dans l'Inde et non en Iran, au Sud et non au Nord de l'antique Paropanise que le besoin de cette hybride image s'est fait sentir au même titre que celui des monnaies bilingues ? , C'est seulement quand les Grecs ont dû abandonner la Bactriane pour se replier sur leurs conquêtes indiennes que de GrécoBactriens ils sont véritablement devenus des IndoGrecs. C'est seulement au Gandhâra qu'ils ont trouvé le temps et l'occasion de se mêler â une communauté bouddhique exceptionnellement riche et florissante assez longuement pour que de leur commerce pût graduellement sortir une nouvelle école d'art où, comme nous l'avons vu, l'inspiration indienne s'allie de la façon la plus intime à la technique d'Occident.
Les résultats de nos trois enquêtes concordent donc entre eux, et il nous est permis pour conclure de les
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