allez voir, le répertoire est réjâ devenu presque tout entier spécifiquement bouddhique.
Mon premier soin doit être d'ailleurs de vous mettre en garde contre la tentation bien naturelle de prendre ces . vieilles balustrades en bloc et d'en considérer toutes les parties composantes comme appartenant â la même date et sortant toutes dû même atelier, sinon de la même main. Certains des piliers, surtout ceux qui faisaient le coin des entrées, ont été repris en sous-oeuvre ou même complètement remplacés â des dates postérieures par des spécimens beaucoup plus élaborés. Le type ordinaire du stamjha de Bodh-Gayâ, est simplement orné au milieu d'un lotus entre deux demi-lotus, placés aux deux extrémités ; quand â côté de ce pilier si simple et si sobre nous en trouvons d'autres qui sont de haut en bas chargés de sculptures, où les médaillons ont été remplacés par des panneaux carrés, et où apparaissent â côté de pilastres de style persan des atlantes accroupis â la façon grecque et un char du Soleil également traité dans un style hellénisant, nous sommes bien forcés d'admettre que ces deux jambages, si voisins dans l'espace, sont séparés par un long intervalle de temps.' Inutile de vous dire que pour l'instant, ce sont les plus vieux stambha qui nous intéressent.
Or les médaillons les plus archaïques vont commencer par vous surprendre, en vous présentant comme ceux de la balustrade no 2 de Sânchî, un nombre considérable d'animaux. Mais il semble bien
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