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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
Lion. II est bien entendu (et le sous titre de cette conférence prend soin de vous en avertir) que nous nous occupons ici de l'art bouddhique en historiens et non en critiques : l'évolution que nous cherchons retracer est celle de son répertoire et non de sa technique : car on ne peut tout faire ni tout dire â la fois. Eh bien, au point de vue de ses sujets favoris, l'école du Gandhâra prête aussi â quelques considérations des plus intéressantes pour nous. Tout d'abord, comme il était naturel de la part d'artistes qui disposaient â présent de toute leur liberté comme de tous leurs moyens et pouvaient suivre sans effort le goût dominant de leur dévote clientèle, le nombre des bas-reliefs (ou plutôt des haut-reliefs) consacrés â la dernière existence terrestre du Maître s'est considérablement accru : nous pourrions â présent compter sur nos doigts près de quatre-vingts épisodes différents, â partir de la Conception jusqu'à la mise au stûpa des reliques. Par un mouvement inverse, mais concomitant, le nombre desjâtaka, sans être aussi réduit qu'on avait pu d'abord le croire, a beaucoup diminué : parmi les sculptures gréco-bouddhiques exhumées jusqu'ici, on arriverait tout au plus à en réunir une dizaine. Evidemment l'intérêt des vies antérieures pâlissait devant celui-ci de la vie dernière du Bienheureux. Quant aux incidents postérieurs au Pari-nirvâna, apparemment le besoin ne s'en faisait plus sentir davantage; car, à une exception près,' ils ont complètement disparu. En somme l'école du Gandhâra s'est
1) V. A. G. G., t. ZI, p. 275 (il s'agit du pari-nirvâna d' Ânanda) , et cf. t. I. p. 266 et 600.
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