d'Angkor. Et â côté de ces commodités matérielles, qui ont aussi leur prix, combien d'autres attractions nouvelles, mais celles-ci d'un caractère artistique, leur ont été ménagées, ainsi que vous pourrez vous ' en rendre aisément compte en feuilletant les derniers albums publiés.
Voici d'abord Angkor-Vat : ses vastes enceintes ont été débroussaillées, ses fossés et ses bassins curés, ses colonnades nettoyées, sa chaussée d'accès réparée. La balustrade ornementale qui bordait celle-ci a été remise en place et dresse de nouveau â intervalles réguliers, au coin des douze escaliers latéraux, lei chaperons épanouis de ses Nâgas polycéphales. Du même coup les solennelles perspectives de l'édifice ont été rétablies : â présent ce n'est plus seulement sur les dessins de M. Delaporte, c'est sur des photographies directes que vous pouvez le voir se développer devant vous dans toute la largeur de ses galeries sculptées comme sur toute la hauteur de son massif pyramidal.
Si nous nous dirigeons maintenant au Nord vers Angkor-Thom, d'autres surprises nous y attendent. Son enceinte carrée qui ne mesure pas moins de douze kilomètres, est faite d'une épaisse muraille bordée d'un large fossé et percée de cinq portes, une au milieu de chacune des quatre faces et une de plus sur la moitié Nord de la face Est. Ces portes monumentales, surmontées de tours ornées de quatre gigantesques visages, nous étaient parvenues en assez bon état de conservation ; mais rien ne subsistait plus de la fantastique balustrade qui bordait, en avant de chacune d'elles, le pont jeté â travers le fossé, et qui était fait
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