国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
nous en sommes toujours â attendre l'exhumation du premier Buddha bactrien.
Moins que personne nous ne voudrions exagérer l'importance du fait que notre première tentative n'a pas été couronnée de succès. Mais comment ne pas contraster la pauvreté décorative du Tope-é-Roustam avec l'abondance d'images et de bas-reliefs qui sort des fouilles gandhâriennes—â telles enseignes qu'il a suffi de l'ouverture de quelques tumuli insignifiants auprès du petit village de Sahri-Bahlol pour remplir le musée de Peshawar ? Il faut bien se dire d'ailleurs que les autres " topes " de Balkh, sauf peut-être le Nadir-Teppé, ont un aspect encore moins prometteur que Tope-é-Roustam. Quand enfin nous rapprochons des résultats négatifs de notre expérience les observations que nous avons pu faire par ailleurs sur l'absence de bons matériaux et de bonne main d'oeuvre dans tout le Turkestan afghan, on peut rejeter sans autre forme de procès les prétentions trop hâtivement prêtées â Bactres d'avoir jamais été le berceau d'aucun art original et encore moins de l'art gréco-bouddhique.
Il ne suffit pas cependant de conclure ainsi grosso modo en faveur du Gandhâra : il nous faut encore marquer sur la carte la limite occidentale de l'aire de l'école, de même que sa limite orientale a été fixée de manière concluante â Taxila par les belles fouilles de Sir John Marshall. Pour ce faire, le meilleur moyen sera de suivre la vieille route qui mettait l'Inde en communication avec le reste de l'Asie, et que l'art et la religion bouddhiques ont jadis suivie de compagnie avec les caravanes des marchands et les armées
- 61 -
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。