国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
Bactriane jetés par terre.
Au point de vue particulier qui nous occupe, la situation n'est d'ailleurs pas aussi noire que le pensait Al. Burnes quand il écrivait que les seuls vestiges subsistant au dessus du sol. dataient de la période musulmane. Grâce â une longue familiarité avec les monuments bouddhiques du Nord-Ouest de l'Inde, nous avons pu reconnaître aussitôt plusieurs stûpa dans le voisinage de la vieille cité. Notre attention a été particulièrement attirée par celui de Tope-é-Roustam. Son nom, sa forme circulaire, ses vastes dimensions, sa situation topographique â l'endroit où le pèlerin chinois Hivan-tsang signale un stûpa haut de deux cent pieds," enfin et , surtout les débris subsistants d'un ancien revêtement en briques cuites, tout le désignait pour en faire l'objet de nos premières fouilles. Nous eûmes tôt fait de dégager les restes de la plinthe du corps cylindrique du premier étage, lequel ne mesurait pas moins de 43 mètres de diamètre. Nous mîmes plus longtemps â exhumer deux des faces de la base quadrangulaire (53 mètres de coté), laquelle était simplement construite en briques séchées au soleil. Nous arrivâmes ainsi â nous procurer un plan exact du monument et même â rassembler quelques indications sur son histoire et les restaurations qu'il a subies jusqu'au moment de sa destruction finale par les envahisseurs Musulmans. Mais si, au point de vue architectural, nos recherches n'ont pas été stériles, il n'en est pas de même en qui concerne la sculpture : c'est â peine si les fouilles nous ont rendu quelques fragments de chapiteaux en stuc, et
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