国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
tout comme les empereurs romains. Est-ce â dire â présent qu'en dehors des heures indiennes du culte, le matin et le soir, l'idole demeurait seule lâ-haut au milieu du strict désert de ses trois immenses rectangles de pierre ? Vous ne le voudriez pas. Assurément le temple hindou n'a jamais su ouvrir au peuple des fidèles les spacieuses salles de vos Kondô ni les vastes vaisseaux de nos églises européennes : mais il va de soi que sous le facile climat du Cambodge, les colonnades des longues galeries et les pavillons d'angle offraient en tout temps asile aux plus humbles pèlerins aussi bien qu'aux membres de la cour royale. Les grandes fêtes indigènes qui, au cours de ces dernières années se sont déroulées dans Angkor-Vat restauré nous ont rendu une idée de l'animation qui règnait autrefois dans ces vastes enceintes. Car les Cambodgiens d'aujourd'hui n'accueillent pas avec moins d'enthousiasme que les touristes le résultat des travaux de nos archéologues et la reconstitution de cadre grandiose de leur passé.
III
Ce passé n'est d'ailleurs pas tellement lointain que le voyageur chinois Tcheou-ta-kouan, envoyé de Koubilaï RMn, n'ait encore pu voir dans toute sa splendeur, vers la fin du XIIIe siècle, la semi-civilisation cambodgienne, toute pénétrée de l'influence de l'Inde. Au mye siècle, avec l'invasion siamoise et l'abandon à, la forêt de la vieille cité, commence une période obscure qui ne dure pas moins de deux cents
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