国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
Kaboul-rôud. En d'autres termes, pour donner leur nom ancien aux deux contrées rivales, la question de priorité est â décider entre la Bactriane et le G andhâra. Or il est indéniable que le Gandhâra, autrement dit le district de Peshawar, a été depuis tantôt un siècle, et surtout depuis l'annexion du Panjâb â l'Inde anglaise, le grand lieu de trouvaille de nos Buddhas indo-grecs : et cette simple remarque pourrait faire considérer la question comme résolue. Mais quand nous cherchons le lieu d'origine d'une école reconnue comme plus qu'à demi-hellénistique, pouvons-nous oublier que la riche et populeuse Bactriane a longtemps hébergé la colonie grecque la plus considérable de tout le Moyen-Orient ? Evidemment non ; et c'est pourquoi nombre de personnes préfèrent encore parler â l'heure actuelle non point d'art indo-grec, mais d'art gréco-bactrien."
La question était d'ailleurs â peu près insoluble aussi longtemps que, comme le reste de l'Afghanistan, le Turkestan afghan demeurait fermé aux recherches archéologiques et que la Bactriane restait le missing link " entre l'Inde et la Sérinde, toutes deux explorées. Un heureux concours de circonstances a enfin permis â une mission française, grâce â l'esprit libéral du présent Émir, de faire une prospection archéologique des deux versants de l'Hindou-Koush. Mais, au cours d'une longue attente, les cercles savants d'Europe avaient eu le temps de se monter si fort la tête au sujet des merveilles qu'il était permis d'attendre de Bactres, que le résultat de ces premières recherches ne pouvait être qu'une déception. Pour parler franc et court, après dix-huit mois de séjour â Balkh,
-- 58 -
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。