国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
bras tenant les attributs traditionnels du rosaire et du livre, du lotus rose et du flacon, et portant dans sa coiffure, sur le devant de son chignon cylindrique, une image non moins claire de son Dhyâni-Buddha. Amitabha. Comme d'autre part les frontons qui subsistent sur les quatre angles d'Angkor-Thom portent également des images non moins caractéristiques de Lokesvara, il s'ensuit que non seulement le temple central de la cité, mais la cité elle-même a été originellement fondée sous une invocation bouddhique.
Ceci est bon â savoir ; mais le résultat pratique qui vous intéressera le plus, c'est que nous tenons enfin la clef de l'identification de ces visages gigantesques et pensifs qui ornent les tours du Bayon comme celles des portes de la ville—sans parler de celles d'un autre grand monument, celui-ci indubitablement bouddhique, je veux parler du temple de Banteay-Chmar situé tout au Nord du Cambodge. Jusqu'ici personne ne pouvait se vanter d'avoir' résolu l'énigme. On avait d'abord pensé devant ces têtes â celles de Brahms, parce qu'elles sont au nombre de quatre : mais le culte de Brahmâ ne joue presque aucun rôle, même dans l'Inde. Puis on s'était cru obligé d'y voir des têtes de diva ; mais alors elles auraient dû d'après les règles de l'iconographie indienne, être au nombre de cinq. M. Finot nous apporte enfin une solution des plus satisfaisantes ; dans le mystérieux et accueillant sourire de ces faces géantes je vous invite avec lui reconnaître le Bodhisattva Lokesvara autrement dit Kwan-non.
Mais je ne veux pas abuser plus longtemps de votre
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