国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
la nouvelle religion durent s'adresser aux artistes, peintres ou sculpteurs, que l'on pouvait trouver dans le bazar, qui très probablement n'étaient eux-mêmes pas plus chrétiens que bouddhistes et qui, en tout état de cause, ne pouvaient que continuer â faire ce qu'ils avaient toujours fait jusque là: car c'eût été trop leur demander que' de transformer du jour au lendemain tout leur répertoire. Les peintres romains commencèrent par appliquer . â des concepts nouveaux les vieux emblèmes de la colombe ou de l'ancre, ou par employer les images païennes d'Orphée ou du Bon Pasteur pour représenter le Christ. De la même façon, les sculpteurs indiens commencèrent par exécuter pêle-mêle sur les plus vieilles balustrades les motifs qui leur étaient familiers, sans s'inquiéter du caractère religieux particulier du sanctuaire qu'on leur avait donné â décorer. Malheureusement ces balustrades étaient de bois, et sous le climat tour â tour humide et brûlant de l'Inde, elles ont depuis longtemps disparu. Mais sur l'exemple le plus archaïque qui nous soit resté des balustrades en pierre, celle du petit stûpa n° 2 â Sânchî, nous trouvons encore un souvenir de cet état de choses.
Je regrette vivement que ce vieux monument n'ait pas été publié jusqu'ici et que je n'en aie pas sous la main de photographies. Assurément, j'ai assez longtemps tourné autour de lui, jour après jour, —car je ne connais pas d'autre moyen d'entrer dans la familiarité des sculptures et des sculpteurs—pour pouvoir vous le décrire de mémoire : mais cela ne vous avancerait guère que je vous dise que sur la face ex-
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