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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
question comme résolue, et laisser une fois de plus aux monuments figurés le soin de la démonstration.
Je dois toutefois vous faire remarquer que, comme d'habitude, les monuments ne font que nous confirmer ce que nous apprennent les textes. Que le padma ou lotus rose —de son nom botanique le nelumbo speciosum —soit l'emblème d'une naissance miraculeuse et par suite immaculée, ce n'est pas une supposition gratuite de notre part. Dans le cercle de la transmigration où sont entraînés tous les êtres, ceux-ci sont soumis â divers modes de réincarnation. Les uns sont ovipares, comme les oiseaux ou les serpents ; les autres sont vivipares comme les mammifères ; d'autres enfin se reproduisent, nous dit on, par génération spontanée, tantôt naturelle, comme c'est le cas pour la vermine, et tantôt surnaturelle, comme c'est le cas chez les dieux. Vous admettrez volontiers qu'on ne renaisse pas dans les cieux de la même façon que sur la terre et qu'on n'ait pas â passer ni-haut par les hontes et les douleurs de l'enfantement. Mais alors comment fait-on ? Les nombreuses représentations du paradis d'Amitâbha et le texte de la Description de la Suie/divan' sont là pour nous l'apprendre : Les êtres qui miraculeusement y renaissent, y apparaissent, assis, les jambes croisées, sur des lotus." Dans cette courte phrase, nous saisissons pour une fois sur le vif cette chose, fugitive entre toutes, qu'est un symbolisme : la fleur de lotus n'y est pas seulement l'emblème, elle est devenue l'intermédiaire nécessaire et, pour ainsi dire, la matrice de toute naissance surnaturelle.
Que maintenant la naissance du Prédestiné (Tathâ-
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