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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
travers l'Inde, elles ont perdu leur signification topographique et locale pour prendre une valeur iconographique universelle, et sont désormais considérées comme des représentations des grands miracles du Buddha. Ce que vous êtes censés voir, ce n'est plus l'arbre de la Bodhi, ce n'est rien moins que le Buddha en train d'atteindre l'Illumination sous cet arbre ; ce n'est plus la roue de la Loi, mais le Buddha en train de la faire tourner ; ce n'est plus un stûpa, c'est le Buddha en train d'entrer dans le Pari-nirvâna. Quand vous passez des panneaux de S Zchî aux stèles d'Amarâvatî, les différences de style, pour marquées qu'elles soient, ne changent rien â l'affaire, et le banc de pierre a beau se transformer en un élégant fauteuil, il n'en reste pas moins toujours vide. Evidemment la tradition s'était déjà établie que, pour représenter les grands miracles du Buddha, il suffisait d'évoquer sa présence par l'un des emblèmes parlants de l'arbre, de la roue ou du stûpa.
Mais dès lors nous tenons la clef de l'énigme qui nous paraissait tout â l'heure insoluble et nous comprenons enfin pourquoi l'ancienne école s'est toujours dispensée de figurer le Buddha. Qu'un des artistes de l'atelier auquel nous devons les panneaux que nous venons de décrire, s'avise à présent de représenter quelque autre épisode de la vie du Maître : fidèle à la tradition et aux usages de l'Ecole, il procédera exactement comme il l'avait toujours fait jusqu'alors et se gardera de représenter le Bienheureux autrement que par un symbole. Et c'est pourquoi, là même où une de ces étiquettes gravées sur pierre dont
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