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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
que, dès le IVe siècle avant J.--C., quatre au moins d'entre ces . animaux avaient déjà été adoptés par les Bouddhistes et avaient pris â leurs yeux un caractère sacré et une signification spéciale, si bien que leur introduction dans les bas-reliefs ne pouvait plus choquer l'oeil du fidèle le plus intransigeant. Je n'en veux pour preuve que le fameux chapiteau, de style indo-persan, qu'Asoka avait dressé près de Bénarès, sur le site de la Première Prédication, et dont les quatre lions adossés étaient naturellement surmontés jadis d'une grande roue.' Sur ce plus vieux chef-d'oeuvre de la sculpture indienne vous voyez déjà représentés, séparés par quatre autres roues de la Loi, un éléphant, un taureau, un cheval et un lion. Apparemment il nous faut y reconnaître tour â tour l'éléphant de la Conception ; la constellation du Taureau, laquelle était censée avoir présidé â la Nativité ; le cheval du grand Départ de la maison " ; et enfin le lion éponyme de Sâkya-muni, dit aussi Sâkya-simha, le lion d'entre les Sâkyas." En tout cas, nous ne saurions être désormais surpris de voir ces mêmes quatre animaux revenir â chaque instant sur les sculptures, et chaque fois, selon l'antique coutume, auréolés d'un lotus. Tantôt ils sont croqués d'après nature, et tantôt le sculpteur leur prête des ailes â la façon persane : car il a beaucoup de médaillons â remplir, et quand il tient un thème donné; il ne le lâche qu'après avoir épuisé toutes les variantes possibles.2
V. C.H.I., pl. XII, n° 27-28.
V. Bodh-Gayâ., n° 39-50.
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