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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
ans. Au moment où le rideau se relève, c'est -h-dire où les inscriptions reprennent, une grande transformation religieuse s'est accomplie dans le pays : les temples hindous d'autrefois sont devenus des sanctuaires bouddhiques. Il semble même qu'ils avaient emprunté parfois, pour les faire revivre dans la dévotion populaire, le nom des vieux monastères depuis longtemps abolis de l'Inde : car c'est un plan du " Jetavana " que l'émissaire de votre troisième Shogun Tokugawa, Iyemitsu, a rapporté de son pèlerinage â Angkor-Vat. Aussi bien vous n'ignorez pas que le Bouddhisme de langue pâlie, le même qui règne â Ceylan, en Birmanie et au Siam, et que vous désignez par le terme peu flatteur de Hînayâna, est demeuré la religion officielle du Cambodge. Lorsque les premiers voyageurs européens arrivèrent â Angkor-Vat, ils trouvèrent les quatre portes de la cella de la tour centrale murées ; et adossé â chacune d'elles, un Buddha assis interceptait, pour ainsi dire les hommages des fidèles. Quand enfin, d'accord avec les moines qui sont devenus les desservants attitrés du sanctuaire, nous avons rouvert l'une des portes, nous n'avons trouvé qu'un piédestal renversé et dinformes débris de statue sous des amas de guano de chauve-souris. Le règne des dieux hindous est passé pour faire place â celui du Buddha.
Mais voici â, présent la nouveauté que je vous apporte : â mesure que les recherches avancent et que les observations se précisent, nombre d'indices donnent â croire que le Bouddhisme, aujourd'hui triomphant, dominait également, bien que sous une forme différente, au début de la colonisation indienne du Cambodge.
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