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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 | |
仏教美術研究 : vol.1 |
les premières productions de cet art ont été les petits souvenirs vendus aux pèlerins du ye siècle avant l'ère chrétienne par les marchands d'objets de piété établis aux quatre places jadis sanctifiées par la Nativité, l'Illumination, la Première Prédication et la Mort du Bienheureux.
4e) Ces memento représentaient tout naturellement le vestige sacré associé au souvenir du dernier passage du Buddha sur la terre et vers lequel se tournait, aux abords de chacune de ces villes, la dévotion populaire. â savoir le stûpa du Pari-nirvâna près de Kusinagara, la Roue de la Loi près de Bénarès, l'arbre de la Sambodhi auprès de Bodh-Ga$ et les lotus du jardin Lumbinî près de Kapilavastu.
50) Par une constante association d'idées et d'images, ces symboles hiéroglyphiques du lotus, de l'arbre, de la roue et du tumulus en vinrent â être regardés comme des représentations figurées des quatre principaux miracles du Buddha, et â ce titre furent indéfiniment reproduits sur les balustrades et les portes des vieux sanctuaires bouddhiques.
6e) Avec le temps, la coutume, comme il arrive toujours dans l'Inde, s'érigea en loi, et il fut convenu une fois pour toutes que, pour représenter n'importe quelle scène de la vie du Maître, il suffisait de faire ce que l'on avait toujours fait jusqu'alors, c'est-â-dire d'évoquer son invisible présence par un simple emblème parlant. Et c'est pourquoi sur tous les bas-relief de l'ancienne école son trône demeure toujours vide.
7e) En fin de compte, comme l'absence du protagoniste dans les scènes de sa propre biographie ne
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