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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0011 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 11 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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I. DESCRIPTION DES FOUILLES

Les travaux de fouilles, commencés fin avril, avec l'assistance de M. Md Aslam Khan, furent poursuivis pendant deux mois, puis repris à la fin d'octobre pour un mois encore. L'aire sur laquelle s'étendent les différentes constructions mesure environ 95 mètres du N. au S. et 120 d'O. en E. Au premier abord les mouvements du terrain et la disposition des bosses pouvaient faire supposer l'existence d'une cour importante augmentée d'autres cours vers le Sud, et à l'Est de laquelle se trouvait le stupa principal. Je m'aperçus bientôt que la réalité était différente : le stupa le plus important, mesurant 8 m. de côté, se trouve au centre de la cour F., à l'endroit même qui se présentait en creux, et tous les points les plus élevés sont les restes des bâtiments d'habitation qui devaient atteindre une grande hauteur puisque les murs actuellement dégagés mesurent encore par endroits plus de trois mètres au-dessus du niveau du sol.

Les stupas ou les bases de stupas qui ont été dégagés sont tous construits en pierre, tandis que les bâtiments qui les entourent sont, pour la plupart, édifiés en terre, avec seulement une partie des murs, souvent un simple soubassement, en pierre. Les murs eux-mêmes sont en briques de terre crue ou en parsas (I), ceux-ci particulièrement difficiles à déceler lorsque les restes d'un enduit (généralement blanc-bleuté, ou rouge) ne les différencient pas de la terre environnante. Et le fouilleur qui poursuit la recherche de ces murs introuvables ne peut s'empêcher d'éprouver un regret en contemplant, au-dessus de lui, ces pentes arides, immenses réserves de pierre, qui semblent le narguer. Par quelle curieuse préférence les constructeurs se sont-ils entêtés à hisser jusque-là, par des sentiers de chèvres, la terre qu'ils ne trouvaient qu'au fond de la vallée, tandis qu'ils avaient tant de pierre sous la main ? S'ils avaient utilisé le matériau qui s'offrait à eux, comme celà fut le cas à Takht-é-Bahai par exemple, c'est dans ses moindres détails que nous aurions pu déchiffrer le plan d'un des monastères les plus vastes du Kapina.

Les fouilles effectuées à Shotorak ont permis, malgré tout, de reconstituer le plan d'ensemble, et de découvrir un certain nombre de détails qui rendent intéressante la comparaison avec les sites déjà connus. Une certitude en ressort aussi, celle de la longue occupation de ce monastère, ou plutôt de ses occupations successives dont témoignent les différentes traces de destruction (volontaire par l'homme ou

(i) Mortier de terre disposé par lits successifs.

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