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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0067 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 67 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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voyons armés d'un bouquet sur tant de bas-reliefs (cf. Nos 95, 17, 66) (PL. XXX.

93);

ce dernier particulièrement amusant avec ses grandes moustaches et ses yeux légère-

ment bridés. La disposition des cheveux est curieuse et reproduit celle qui se voit sur les monnaies de Soter Megas, que l'on trouve en grand nombre dans la région.

(N° 66 : K. — Haut. 22 ; larg. 7 cm.)

Comme complément normal à ces donateurs, voici leurs épouses. Celles-ci également nous les avons maintes fois rencontrées sur nos bas-reliefs, tantôt à un balcon, tantôt alignées sur les socles où elles font pendant à des laïcs ou à des moines. Nous avons remarqué aussi les deux sortes de costumes qu'elles portent, l'un purement local avec la tunique longue laissant apparaître les pantalons bouffants (N°s 149-157); l'autre, d'influence occidentale (Nos 75, 120, 155), comprenant une robe traînant jusqu'au sol et recouverte d'un deuxième vêtement drapé. Les deux costumes étant d'ailleurs sensiblement de la même époque : IIe-IIIe siècle ap. J.-C. Ils se rencontrent parfois simultanément sur le même bas-relief, comme c'est le cas pour un socle provenant de Paitava, représentant Maitreya entouré de donateurs et conservé au Musée de Kabul (reproduit dans L'OEuvre de la Délégation archéologique... J. HACKIN. Tokyo, 1933, Fig. 29).

La suppliante N° 119 (PL. XXIX. 92) (P. — Haut. 17; larg. 9 cm.), dont le geste et l'expression concordent à exprimer une sereine et confiante ferveur, semble faire partie de la catégorie long vêtue, de même que celle 202 (PL. XXIX. 91) (Haut. 17 ; larg. 4,5 cm.), celle-ci très usée. L'une et l'autre présentent la particularité de n'être coiffées que de leurs seuls cheveux.

Pour en finir avec les personnages humains, il ne reste plus que les « fées à l'arbre ». Nous en avions déjà rencontré deux sur le bas-relief N° 157. Le 122 (PL. XXXIII. 107) (K. — Haut. 45 ; larg. 16 cm.) en représente une isolée sur un petit panneau rectangulaire bordé d'un perlé ; l'arbre a moins d'importance, réduit aux quelques palmes indispensables pour justifier le mouvement du bras gauche. Pour le reste la pose est la même : la main droite appuyée sur la hanche saillante et la jambe gauche croisée sur la droite, le pied ne touchant le sol que par la pointe. Le costume est indien, une écharpe s'enroule autour des bras ; la parure comprend les importantes boucles d'oreilles, le collier et de lourds anneaux encerclant les chevilles. Par exception l'opulence féminine qui est de règle aux Indes n'a pas été outrée et la taille est même fine. Sous les pieds se voit une base en forme de bol, reste du motif architectural primitif; cette plaquette rectangulaire jouait en effet le rôle de pilastre, et seule la fantaisie de l'artiste a transformé le fût de la colonne en ce souple corps de femme. « La figurine, dit M. Foucher, garde encore pour piédestal la base caractéristique du pilier dont elle a pris la place ; ailleurs ce dernier vestige du sujet originel disparaît, et le pilastre achève de se muer en une sorte de cariatide d'allure tout indienne » (Art gréco-boud., I, p. 228). C'est ce qui

s'est produit sur le socle N° 157 (voir ci-dessus).

LeP etit fragment N° 166 (PL. XXXIII. 108) (P. — Haut. 12 ; larg. 11 cm.) n'estP

qa ue la partie superieure d'un pilastre du même genre : seule la tête et le bras

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