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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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`. Shotorak et les deux monastères ci-dessus mentionnés de Taxila : c'est la présence du groupe de stúpas au centre ; mais un autre monastère de Taxila, Pippala, d'importance moindre, présente cette disposition dans sa partie la plus ancienne qui constituait le monastère primitif ; on peut même y remarquer, dans l'angle S.-O., une petite plateforme carrée, à destination incertaine, qui complète la ressemblance. C'est tout près de cette plateforme, au Sud du stúpa F. 1, qu'une curieuse petite

* baignoire est creusée dans le sol ; longue d'i m. et large de o m. 6o, ses parois sont en schiste et elle a pu servir à des ablutions.

La partie de véranda située à l'Ouest de la cour me réservait la surprise d'un nombre tout à fait anormal de socles de colonnes (15), quelques-uns même, placés par deux, l'un sur l'autre (PL. III. 8). Ces socles ne sont pas d'un type uniforme et celui du dessus est généralement un peu plus petit. Faut-il supposer qu'après la dernière ruine du monastère, des mains pieuses ont réuni les matériaux susceptibles de servir à une restauration et que le petit socle placé sur le grand aurait pu servir de chapiteau ? Quant aux fûts des colonnes, qu'ils aient été de pierre ou de bois, il n'en est pas resté trace.

A l'Est de la cour, le trottoir actuel ne comporte pas d'alignement de colonnes, mais des socles se voient encore, pris dans la maçonnerie des murs (l'un près de l'angle N.-E., l'autre sous le seuil de la chambre F. 12) ; il semble bien que de ce côté le mur de façade des bâtiments a été avancé vers l'intérieur de la cour pour augmenter la dimension des pièces, et c'est à cette modification qu'elles doivent l'allongement exagéré que l'on remarque par exemple dans la chambre F. 12, qui mesure 8 m. 40 de long pour z m. 20 de large. De ce côté, le grand couloir d'accès F.-D. est prolongé jusqu'à l'escalier du stúpa par un chemin dallé qui franchit le creux de la cour, simplement coupé lui-même par une rigole permettant l'écoulement de l'eau de la partie Sud vers la partie Nord.

Pour en finir avec la cour F, remarquons encore la présence d'une grande jarre en terre rouge de o m. 75 de diamètre, à fond ovoïde, profondément enterrée dans le sol, et qui se trouve dans l'angle formé par les côtés Sud et Est du promenoir, et un socle en schiste décoré de pétales de lotus, lui aussi in situ, à l'angle de l'esplanade dallée qui s'étend à l'Est devant les stúpas et de la passerelle dallée qui conduit vers la cour D. La destination de ce socle reste incertaine. Je ne crois pas que l'on ait jamais rencontré une statue placée dans cette situation. Faut-il supposer que ce socle supportait une colonne surmontée elle-même d'un chapiteau et de quelque symbole bouddhique ou figure animale comme sur les piliers de S ånchi ?

Franchissant le passage dallé, nous pénétrons dans le grand couloir qui réunit les deux cours. Les murs sont construits en pierre à leur base et en briques crues ou en parsas à leur partie supérieure ; leurs faces sont recouvertes d'un enduit de terre et de plusieurs couches de peinture, rouge sombre au bas des murs, blanc-bleuté vers le haut. Un arc de briques crues supporté par deux demi-piliers de terre coupe le couloir vers son milieu ; dans la partie située vers la cour D. une large moulure règne de chaque côté à 1 m. 8o au-dessus du sol ; celui-ci, soigneusement dallé de schiste d'un bout à l'autre, se termine à l'Est par deux marches descendantes. Un peu plus loin, toujours dans l'axe du couloir, c'est-à-dire faisant face à l'escalier F. 5, subsistent les restes d'une chapelle qui avait été accolée à la face Ouest

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