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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0040 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 40 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

~I

pourrions supposer qu'il devait, tout comme la chevelure, éviter à Diparikara le contact de la boue ; notre sculpteur ne l'a pas entendu ainsi : c'est en effet seulement sous le jeune brahmane que nous voyons le vêtement, comme s'il avait voulu se garantir lui-même de la boue, n'acceptant de salir que ses cheveux !

A la gauche de Diparikara est représenté un Bodhisattva debout et faisant le « geste qui rassure » ; c'est peut-être une image anticipée de la dignité à venir du jeune anachorète, et il faudrait l'identifier alors avec le prince Siddhartha, ce à quoi nous autorise sans doute l'absence du vase à eau et la présence du turban. Nous ne voyons pas ici le jeune étudiant ravi dans les airs après avoir reçu la prédiction ; les deux personnages qui se trouvent de chaque côté de la tête du Buddha sont simplement Brahma et Indra dans leur pose habituelle d'assistants

qui rendent hommage au bienheureux.

(K. — Haut. 83 ; larg. 45 cm.)

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Les flammes issant des épaules n'ont pas d'autre but que de matérialiser aux yeux du fidèle la sainteté et la majesté qui émanent de Dipankara. Elles sont encore renforcées par la bordure de flammèches courant autour de la stèle. Il n'y a pas là l'indication d'un miracle spécial, mais simplement d'un rayonnement qui accompagne les miracles en général, aussi bien que les Buddhas, les Bodhisattvas, ou même simplement les humains de grande importance, comme dans le cas de certains rois de la Perse.

Parmi les monnaies des Kusanas il est intéressant de noter que sur l'avers d'une monnaie d'or de Vima-Kadphisès, le roi barbu est représenté assis, des flammes jaillissant de ses épaules. Il en est de même sur certaines monnaies de Kaniska. Dans ses Mémoires, Hivan-tsang rapporte qu'au cours de la lutte que Kaniska eut à soutenir contre le roi-dragon, dans la région même de Begram, une grande flamme s'éleva de ses épaules, pour prouver la puissance de sa vertu. (Julien, L. I, p. si.)

Sur le socle est représenté un Bodhisattva enseignant flanqué de deux moines donateurs et de deux donatrices ; celles-ci, chargées de bijoux, sont vêtues de longues tuniques sous lesquelles apparaissent les pantalons bouffants et serrés à la cheville.

Des traces de dorure étaient encore visibles sur le visage de Diparikara. Les proportions de celui-ci sont assez trapues ; la tête représente le cinquième de la hauteur totale : nous sommes loin des canons grecs !

Nos 85-99-147 (PL. XI. 39). — Ces trois fragments se raccordent, et la présence, sur le nimbe, d'une fleur de lotus et d'un fragment d'une deuxième nous autorise à identifier ce Buddha avec Diparikara et à supposer à ses pieds la scène que nous

venons de voir sur la stèle No 149.

(K. — Tête = 12 X 7 cm.)

191 (PL. XI. 37). — C'est un fragment de nimbe bordé de flammes, sur lequel figure un personnage tenant des fleurs de la main droite et un parasol de la gauche. On distingue les flammes s'élevant de l'épaule droite du Buddha, et deux des cinq fleurs de lotus suspendues au-dessus de sa tête nous indiquent qu'il s'agit encore de la prédiction de Diparikara. L'absence de nimbe, et le costume court

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