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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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un fragment de la bordure sur lequel reposent les pieds des personnages était détaché du bas du côté gauche et avait servi de cale sur le même côté.

Près du même angle, mais dans le mur Ouest, se trouvait une grande chapelle au sol dallé de schiste et munie à droite et à gauche d'une tablette de schiste formant marche au bas des parois latérales ; seules quelques petites parcelles de terre modelée et peinte en rouge (fragments de vêtements drapés, et partie d'un masque de visage : deux yeux, le nez et la bouche — No 121, - également peinte en rouge sans doute pour être dorée — un peu de bleu aux yeux) trouvées au sol, indiquaient que cette chapelle avait dû contenir des statues. Mais, à la suite de la destruction totale de son mobilier, elle avait été remplie et murée avec des briques de terre crues. En soulevant les dalles du sol, je découvris au centre un parasol large de 6o cm. et placé à plat dans la position même qu'il aurait occupée sur la hampe d'un stupa ; au-dessous et jusqu'au bon sol ce n'était qu'un entassement de très gros blocs de pierre.

En avant de cette chapelle murée, se trouvait un siège (No 156), formé d'une marche en schiste reposant sur deux supports dont la partie antérieure, sculptée, figure un avant-train de lion couché, la tête dressée (PL. XXXIV. 1Io). La contremarche (71 cm. sur 32) entre les deux lions est décorée de bandes verticales de fleurs stylisées, de feuilles et de draperies et flanquée à chacune de ses extrémités d'un personnage tenant lieu de cariatide (PL. XXIII. 71). Cet ensemble reposait lui-même sur une autre marche haute de 33 cm. et large de m., et le sol était dallé alentour. Ce « siège aux lions » n'est pas le seul trouvé à Shotorak ; le bas-relief No 104 montre un Bodhisattva assis sur un trône supporté lui aussi par des lions

(PL. XIII. 45).

A peu de distance vers l'Est s'élève un petit stupa (D. 6) (PL. V. 15). Édifié sur une marche quadrangulaire d'i m. 75 de côté, le corps du stupa ne mesure qu'I m. 35, et chacune de ses faces est garnie d'une grande plaque de schiste, placée sur champ ; puis une large tablette de schiste, saillante de 18 cm., supporte un nouvel étage sur plan carré, également plaqué de schiste. Au-dessus, une niche, qui semble avoir été surmontée d'une arche, s'ouvre au centre de chaque face ; à droite et à gauche sont figurés des frontons coupés qui viennent s'appuyer sur les angles des chapiteaux de quatre petits pilastres, dont deux marquent les angles de la construction et les deux autres flanquent la niche centrale, mais le vide de celle-ci est rétréci par deux piliers construits un peu en retrait des pilastres, ce qui apparente cette niche à celles de D. 2 et D. 3. Au-dessus des pilastres d'angles, l'espace compris entre les côtés des deux frontons coupés qui viennent s'y appuyer est rempli par des lamelles de schiste placées horizontalement et formant un pan coupé. La partie

supérieure du stupa a disparu.

La base a subi un remaniement nécessité sans doute par le porte à faux de la tablette trop saillante : un blocage de maçonnerie a été effectué autour du corps inférieur, à l'aplomb de la marche, et depuis celle-ci jusqu'à la tablette. Là encore, d'anciennes sculptures détériorées ont été réutilisées comme matériaux de construction (un fragment de parasol et un socle rectangulaire — N° 206 — qui servait de pierre d'angle) .

Au Sud du siège aux lions, le mur qui limite la cour D. vers l'Ouest est construit en pierres sur m. 7o de hauteur et ne comporte pas la moindre porte.

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