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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0061 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 61 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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OCR読み取り結果

 

 

j1 I

comme la splendeur et la fille, sur lequel trône le dieu du ciel et de l'orage » (SENART, Essai sur la Légende du Buddha, p. 17). Il trône bien ici sur l'éléphant, mais la coiffure très spéciale d'Indra n'apparaît pas, non plus que son foudre. Il s'agit sans doute plutôt d'un Bodhisattva, mais sans que nous puissions comprendre la signification de son siège inusité. Serait-ce une forme iconographique propre au Kåpisa ? et nous pensons tout naturellement à cette montagne de Pilusåra que Hivan-tsang situe au S.-O. de la ville (Begram) et dont le génie affecte la forme d'un éléphant. « Moka construisit sur ce rocher un stupa d'environ I oo pieds de haut. On l'appelle maintenant le stupa de la force de l'éléphant (Pilusåra). » (Records of Western Countries. Beal. L. I, p. 67.) Nous pensons aussi à cette curieuse monnaie d'Antialkidas sur le revers de laquelle Zeus est assis sur un trône, tenant une victoire sur sa main étendue; et devant lui apparaît l'avant-train d'un éléphant. C'est à Begram même que Masson s'est procuré cette monnaie, il y a un siècle Ariana antiqua. H. H. WILSON. Londres, 1841, Pl. II. II). Sur une réplique de cette monnaie figure même, à droite, une petite montagne, faisant pendant à l'éléphant.

Bien que notre Bodhisattva méditant n'ait pas la coiffure en forme de mitre, et que sa main droite n'esquisse pas le geste de la charité, il convient de le rapprocher d'une statuette en bronze doré, représentant Avalokitesvara dans la même position du penseur (« Le Penseur » in Hindoe-Javaansche Gedaante. Prof. Dr. F. D. K. BOSCH, Cultureel Indie, janvier 1939) ; et aussi des deux petits penseurs qui figurent de part et d'autre d'un Buddha sur un bas-relief de Loriyån-Tangai (Art gréco-boud., T. II, Fig. 408).

(No 129 : P. — Haut. 35; larg. 13 cm.)

55

Le Bodhisattva 46 (PL. XXV. 76) a pris la même position, mais renversée ; c'est la jambe droite qui est ici repliée et le pied droit est remonté beaucoup plus haut sur le siège ; l'index droit devait être pointé de même vers la tête. Un détail de la coiffure retient ici l'attention : c'est ce bout de ruban qui s'échappe des cheveux et vient flotter derrière l'épaule. Un morceau de ruban semblable se voit sur le fragment No 19 (PL. XXX. 94). Cet élément décoratif paraît normal et vient heureusement compléter la riche coiffure d'un Bodhisattva; il n'est pourtant pas très usité, même dans l'école dite « du Gandhåra », qui semble cependant en avoir le privilège. On ne le trouve guère que sur la belle statue provenant de Shåhbåz-Garhi et conservée au Musée du Louvre (Art gréco-boud., T. I, Frontispice). Ce ruban servait vraisemblablement à fixer des bijoux dans la chevelure ou

à fermer une sorte de diadème.

(No 46 : K. — Haut. 5o; larg. 34 cm.)

Nos 24 (PL. XXVI. 8o), 201 (PL. XXVI. 77 et 78). — Ces deux têtes de Bodhisattvas se ressemblent beaucoup et sont coiffées de même façon. Tout autour de la tête, sur les vagues des cheveux ondés, se disposent les festons d'une guirlande de perles, relevée de place en place par un bijou (sur le devant du No 24 il affecte la forme d'une demi-fleur), d'où pend un petit gland de perles semblable aux boucles d'oreilles portées par tous les Bodhisattvas de Shotorak. Au-dessus, des fils de perles placés comme une résille maintiennent le chignon de l'usnzsa. Une remarque enfin