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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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les queues des tritons et se dressent leurs bustes (PL. XL. 136). Ce sont là motifs décoratifs habituels dans notre école qui les a empruntés directement à la Grèce. Il en va de même des Atlantes qui, alternant avec de petits piliers trapus, supportent de leurs bras et de leurs épaules le faix d'une corniche [Nos 65 (P. — Haut. 14; larg. 19 cm.) et 135 (K. — Haut. 14; larg. 23 cm)] (PL. XXXVII. 120

et 121).

Deux supports de marche (Nos 192 et 193) (PL. XXXVII. 119 et 118)

(Haut. 21 ; larg. 8 ; long. 38 cm.), particulièrement bien conservés et trouvés in situ, présentent deux tritons dont les jambes écartées se relèvent en spirales, comme des queues de poissons ; l'un et l'autre ont des pagnes qui participent de la nageoire et de la feuille de vigne. L'un tient à la main sa classique pagaie ; mais l'autre, musicien, est en train de pincer les cordes de sa viole et, derrière lui, ses ailes apparaissent pour former comme un jeu de fond. La partie antérieure des supports est décorée d'un mufle et de griffes de lions. Le fragment N° 205 (PL. XXXV. 114), de dimensions plus grandes mais brisé, est du même type (Haut. 31 ; larg. 7 ; long. 22 cm.) ; l'aile et la pagaie sont nettement visibles. Trois tritons séparés par des piliers ornaient également la partie gauche de la contre-marche en F. 5 (N° 145) (PL. XXII. 7o) (K. — Haut. 17 ; long. 5o cm.).

Le plus foncièrement grec de tous les bas-reliefs est sans doute le N° 143

(PL. XXII. 69 ; cf. p. 9) qui se trouvait sur la face Est du soubassement de F. 6 (K. — Haut. 17 ; long. 85 cm.). Une longue guirlande de lauriers ondule comme un gros serpent, supportée de place en place par six petits amours ; dans les retombées de la guirlande, d'autres amours ailés apparaissent en buste ; c'est un thème fort répandu jusqu'en Asie centrale. Un fragment du même genre, provenant de Chårsadda, se trouve au Louvre (Art gréco-boud., T. I, Fig. 117).

Les autres éléments décoratifs d'origine hellénique comprennent surtout la feuille d'acanthe que nous retrouvons ornant les chapiteaux des piliers, les corniches (N° 109) (PL. XL. 133) ou les petites consoles tordues en forme d'S couchés (N°S 94 et 115) (plusieurs pièces à K. et à P.).

Aux feuilles d'acanthe s'opposent les feuilles de figuier, surtout le Ficus

religiosa, attribut du Buddha Såkyamuni, car c'est sous un figuier de cette sorte qu'il atteignit la suprême intelligence. La plaque N° 144 (K. — Haut. 17 ; long. 52 cm.), qui formait la partie droite de la contre-marche de l'escalier F. 5, est ornée de rinceaux avec feuilles de Ficus religiosa et vrilles. Les mêmes feuilles et rinceaux se retrouvent sur la plaque N° 62 (PL. XXXVIII. 126) (P. — Haut. 16 ; long. 38 cm.). (A comparer avec celle du Louvre, provenant de Koi) (Art gréco-boud., Fig. 95.)

Pour compléter le décor floral nous trouvons surtout la vigne : rinceaux,

feuilles et grappes [N°S 86 (PL. XXXVIII. 127) (K. — Haut. 11; long. 16 cm.), 117 (PL. XXXVIII. 128) (K. — Haut. 11,5 ; long. 3o cm.) et 132 (PL. XXXVIII. 123) (P. — Haut. 11,5 ; long. 44 cm.)] ; l'églantine, généralement à cinq pétales [Nos 27 (PL. XXXVIII. 124) (P. — Haut. 12 ; long. 24 cm.) et 133 (PL. XXXVIII. 125) (K. — Haut. 12 ; long. 31 cm.)] ; cette même églantine se retrouve, dans un quadrillage losangé, sur une grande plaque utilisée comme dallage dans la cour F (N° 182) (K. — 45 x 10o cm.).

Plaquette N° 210 (PL. XXXIX. 129). - Elle est décorée d'un plant de

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