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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0037 Shotorak : vol.1
ショトラック : vol.1
Shotorak : vol.1 / 37 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000276
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14,0

avec la couverture des bâtiments. De plus je n'ai pas trouvé au sol de briques effondrées, comme cela n'aurait pas manqué de se produire dans le cas de constructions voûtées ; il paraît donc difficile de conclure à leur présence. D'autre part l'alignement de socles autour de la cour F, socles qui supportaient vraisemblablement des colonnes en bois, fait supposer que ces colonnes étaient unies entre elles à leur sommet et reliées au mur par des pièces de bois qui supportaient un plafond de terre ; c'est le mode de couverture qui est encore aujourd'hui uniformément employé dans la région. C'est aussi celui qui avait servi aux moines de Mohra-Moradu, de Jaulian et de Pippala, à Taxila. La découverte, dans la chambre D.4, d'une certaine quantité de débris de roseaux qui, se trouvant sans doute à l'abri de l'humidité, ont été heureusement conservés dans la terre, vient justifier cette supposition. Aujourd'hui encore, la couverture en terrasse se fait en plaçant les poutres (souvent de simples troncs non équarris), puis des branches moins grosses, des broussailles, et enfin la terre ; dans les constructions plus soignées on dispose des nattes ou des paillassons de roseaux immédiatement au-dessus des poutres, pour empêcher les particules de terre de tomber dans la pièce. En plusieurs endroits, et particulièrement en D.4, j'ai trouvé aussi cette poudre brune caractéristique qui est fort souvent tout ce qui subsiste des pièces de bois.

Il semble donc possible de conclure que les arcs, voûtes ou coupoles n'ont été employés que pour des surfaces réduites : portes, niches et chapelles, et que les bâtiments d'habitation étaient couverts à plat, en terrasses.

Incendie

11I

Au cours de la destruction d'un monastère, le feu est venu bien souvent aider ou parfaire l'oeuvre des iconoclastes. Ici, des lits de cendres étaient visibles en bien des endroits, décelant des foyers, et quelques fragments de schiste sculptés étaient noircis par le feu ; mais nulle part les murs de terre ne présentent cette teinte rougeâtre qui témoigne d'un grand incendie et il est probable que malgré plusieurs pillages successifs, Shotorak n'eut pas à subir cette épreuve.

I

3

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